FrancoFolies de Mtl 2008
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FrancoFolies de Mtl 2008
Carte blanche à Michel Fugain - On est tous amis, c'est la fête !
Sylvain Cormier
Édition du lundi 28 juillet 2008
La carte blanche, longtemps, fut la tartine à tout beurrer des FrancoFolies. On prenait une vedette de passage, on lui adjoignait d'autres vedettes de passage, quelques refrains étaient échangés et puis voilà. Solution de facilité, rentabilisation des effectifs. Le procédé est moins utilisé aujourd'hui: la mèche est éventée.
Il y avait donc motif à méfiance, hier à Wilfrid: je reconnaissais à la liste des chansons remise aux journalistes l'exact déroulement du spectacle de Michel Fugain, tel que vu (et apprécié) au printemps dernier. À peine ajoutait-on ça et là un Bruno (Pelletier), un Daniel (Lavoie) ou une Véronique (Sanson). Sur les 43 titres donnés en medleys ou en entier, on comptait sept duos et deux trios Michel-Daniel-Bruno. Sur papier, la carte blanche semblait fort peu noircie.
C'était mal juger de la capacité, chez Fugain, de rendre spectaculaire un spectacle: oui, le spectacle, dans sa conduite, était le même. Le même formidable déploiement de mimiques, de gestes et de grandes enjambées. La même essouflante suite de chansons à succès enfilées pour ainsi dire sans pause. La même incroyable dépense d'énergie: Fugain est une comédie musicale, un Big Bazar à lui tout seul.
Débarquer dans ce feu roulant, cela signifiait pour Pelletier comme Lavoie faire la démonstration d'un dynamisme équivalent, l'obligation d'en faire autant. Ce qui n'était pas peu dire. Avec Fugain, être un peu complice ne suffit pas: il fallait être extrêmement complice. Avec Fugain, c'est du bras dessus bras dessus, du je-te-regarde-tu-me-regardes. Ce n'était plus des duos, mais des numéros à deux. Jusqu'à demain peut-être, Une belle histoire devenaient en présence commune de Fugain et Pelletier une sorte de match de balle, et Pelletier devait avoir le réflexe vif.
Et même quand Fugain a laissé à Lavoie le terrain pour qu'il chante Je voudrais voir New York, c'était pour mieux réagir. Regroupé avec ses musiciens autour des amplis, il regardait et écoutait Lavoie plus qu'intensément, offrant çà et là des choeurs manière gospel: ce regard, cette écoute rendaient la millième version de l'immortelle mille fois plus puissante. À la fin, le petit Michel a littéralement sauté au cou du grand Daniel. C'était exagéré, théâtral, c'était Fugain sursignifiant le moment, mais ça fonctionnait à plein: la foule exultait. Belle leçon de music-hall: tout l'art de l'emphase.
J'ai quitté à l'entracte, tombée oblige, mais la suite était écrite: Fugain allait rendre l'arrivée de Véronique Sanson événementielle, puis allait ramener les autres copains, comme dans sa chanson: «On est tous amis, c'est la fête!» Et puis il allait finir le show tout seul comme un grand. Un grand saltimbanque.
http://www.ledevoir.com/2008/07/28/199478.html
Sylvain Cormier
Édition du lundi 28 juillet 2008
La carte blanche, longtemps, fut la tartine à tout beurrer des FrancoFolies. On prenait une vedette de passage, on lui adjoignait d'autres vedettes de passage, quelques refrains étaient échangés et puis voilà. Solution de facilité, rentabilisation des effectifs. Le procédé est moins utilisé aujourd'hui: la mèche est éventée.
Il y avait donc motif à méfiance, hier à Wilfrid: je reconnaissais à la liste des chansons remise aux journalistes l'exact déroulement du spectacle de Michel Fugain, tel que vu (et apprécié) au printemps dernier. À peine ajoutait-on ça et là un Bruno (Pelletier), un Daniel (Lavoie) ou une Véronique (Sanson). Sur les 43 titres donnés en medleys ou en entier, on comptait sept duos et deux trios Michel-Daniel-Bruno. Sur papier, la carte blanche semblait fort peu noircie.
C'était mal juger de la capacité, chez Fugain, de rendre spectaculaire un spectacle: oui, le spectacle, dans sa conduite, était le même. Le même formidable déploiement de mimiques, de gestes et de grandes enjambées. La même essouflante suite de chansons à succès enfilées pour ainsi dire sans pause. La même incroyable dépense d'énergie: Fugain est une comédie musicale, un Big Bazar à lui tout seul.
Débarquer dans ce feu roulant, cela signifiait pour Pelletier comme Lavoie faire la démonstration d'un dynamisme équivalent, l'obligation d'en faire autant. Ce qui n'était pas peu dire. Avec Fugain, être un peu complice ne suffit pas: il fallait être extrêmement complice. Avec Fugain, c'est du bras dessus bras dessus, du je-te-regarde-tu-me-regardes. Ce n'était plus des duos, mais des numéros à deux. Jusqu'à demain peut-être, Une belle histoire devenaient en présence commune de Fugain et Pelletier une sorte de match de balle, et Pelletier devait avoir le réflexe vif.
Et même quand Fugain a laissé à Lavoie le terrain pour qu'il chante Je voudrais voir New York, c'était pour mieux réagir. Regroupé avec ses musiciens autour des amplis, il regardait et écoutait Lavoie plus qu'intensément, offrant çà et là des choeurs manière gospel: ce regard, cette écoute rendaient la millième version de l'immortelle mille fois plus puissante. À la fin, le petit Michel a littéralement sauté au cou du grand Daniel. C'était exagéré, théâtral, c'était Fugain sursignifiant le moment, mais ça fonctionnait à plein: la foule exultait. Belle leçon de music-hall: tout l'art de l'emphase.
J'ai quitté à l'entracte, tombée oblige, mais la suite était écrite: Fugain allait rendre l'arrivée de Véronique Sanson événementielle, puis allait ramener les autres copains, comme dans sa chanson: «On est tous amis, c'est la fête!» Et puis il allait finir le show tout seul comme un grand. Un grand saltimbanque.
http://www.ledevoir.com/2008/07/28/199478.html
T.V.- Возраст : 38
Re: FrancoFolies de Mtl 2008
MICHEL FUGAIN
Douces pitreries et grands succès
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
28-07-2008 | 09h30
S'amuser en chanson. Tel qu'il l'avait promis, le chanteur français Michel Fugain a injecté une forte dose de rires et de douces pitreries dans le spectacle carte blanche qu'il présentait hier à la salle Wilfrid-Pelletier.
C'est en dansant le sourire accroché aux lèvres que Fugain s'est présenté sur scène. Ça ne faisait pas très longtemps qu'il s'était produit à Montréal, mais il y avait 12 ans qu'il ne l'avait pas fait dans le cadre des FrancoFolies. Le chanteur a ouvert avec La Vie, qui était, justement, vivifiante.
L'interprète semble vraiment avoir pris le nom du festival au pied de la lettre. Tout au long de la soirée, il a multiplié les interventions rigolotes et les allusions à la culture québécoise. «J'ai le goût d'un petit flash-back.. . oh, mais ici, vous devez utiliser un mot compliqué en français pour ça, non ?» s'est-il amusé à mi-chemin de la première partie. Hé, hé, pas mal.
Sans interrompre le rythme du spectacle, ces petits ponts entre les chansons tenaient le spectateur alerte.
La mise en scène était imposante : six musiciens, un écran géant et un joli jeu de lumières accompagnaient joliment le répertoire. Fugain s'amusait comme un fou dans ce décor, offrant une prestation très physique pour quelqu'un possédant un tel répertoire.
Un bémol, toutefois : si toute la mécanique fonctionnait au quart de tour, elle enlevait un peu de cette spontanéité que l'on apprécie dans ce genre de spectacle. Mais bon, on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs, si on peut se permettre le cliché.
Des invités appréciés
La formule «carte blanche» est habituellement un terme pompeux pour signifier l'apparition de quelques invités durant le spectacle, et c'est exactement ce qu'il désignait hier.
Bruno Pelletier est d'abord apparu à deux reprises pendant la première partie. Il a notamment interprété Jusqu'à demain peut-être, très réussie. À son second passage, il s'est occupé, seul, du méga-succès Un beau roman («la chanson qui paie la maison», au dire de son interprète). Rien à redire sur cette belle interprétation, mais pourquoi diable Fugain s'est-il contenté de ne murmurer vaguement que quelques passages tandis que son invité chantait du début à la fin ? Un duo en bonne et due forme aurait été un meilleur choix, à notre humble avis.
Daniel Lavoie s'est présenté quelques minutes plus tard pour chanter La Terre est servie en duo, avec la vedette de la soirée. Il a eu droit à la troisième (!) ovation debout de la soirée après un passage derrière le piano particulièrement poignant.
Verdict à l'heure de tombée ? Une soirée que l'on appréciait sans trop se casser la tête, tout simplement.
Il était en voix et en forme. On attend avec impatience le troisième disque du groupe à la fin septembre.
Et non loin de là, on voyait l'équipe de Xavier Caféïne faire ses derniers préparatifs sur la scène principale, où il allait passer deux fois durant la soirée.
Mais là, il fallait aller voir Catherine Ringer. Ainsi va la vie. Pas assez de temps pour tout voir...
Douces pitreries et grands succès
Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
28-07-2008 | 09h30
S'amuser en chanson. Tel qu'il l'avait promis, le chanteur français Michel Fugain a injecté une forte dose de rires et de douces pitreries dans le spectacle carte blanche qu'il présentait hier à la salle Wilfrid-Pelletier.
C'est en dansant le sourire accroché aux lèvres que Fugain s'est présenté sur scène. Ça ne faisait pas très longtemps qu'il s'était produit à Montréal, mais il y avait 12 ans qu'il ne l'avait pas fait dans le cadre des FrancoFolies. Le chanteur a ouvert avec La Vie, qui était, justement, vivifiante.
L'interprète semble vraiment avoir pris le nom du festival au pied de la lettre. Tout au long de la soirée, il a multiplié les interventions rigolotes et les allusions à la culture québécoise. «J'ai le goût d'un petit flash-back.. . oh, mais ici, vous devez utiliser un mot compliqué en français pour ça, non ?» s'est-il amusé à mi-chemin de la première partie. Hé, hé, pas mal.
Sans interrompre le rythme du spectacle, ces petits ponts entre les chansons tenaient le spectateur alerte.
La mise en scène était imposante : six musiciens, un écran géant et un joli jeu de lumières accompagnaient joliment le répertoire. Fugain s'amusait comme un fou dans ce décor, offrant une prestation très physique pour quelqu'un possédant un tel répertoire.
Un bémol, toutefois : si toute la mécanique fonctionnait au quart de tour, elle enlevait un peu de cette spontanéité que l'on apprécie dans ce genre de spectacle. Mais bon, on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs, si on peut se permettre le cliché.
Des invités appréciés
La formule «carte blanche» est habituellement un terme pompeux pour signifier l'apparition de quelques invités durant le spectacle, et c'est exactement ce qu'il désignait hier.
Bruno Pelletier est d'abord apparu à deux reprises pendant la première partie. Il a notamment interprété Jusqu'à demain peut-être, très réussie. À son second passage, il s'est occupé, seul, du méga-succès Un beau roman («la chanson qui paie la maison», au dire de son interprète). Rien à redire sur cette belle interprétation, mais pourquoi diable Fugain s'est-il contenté de ne murmurer vaguement que quelques passages tandis que son invité chantait du début à la fin ? Un duo en bonne et due forme aurait été un meilleur choix, à notre humble avis.
Daniel Lavoie s'est présenté quelques minutes plus tard pour chanter La Terre est servie en duo, avec la vedette de la soirée. Il a eu droit à la troisième (!) ovation debout de la soirée après un passage derrière le piano particulièrement poignant.
Verdict à l'heure de tombée ? Une soirée que l'on appréciait sans trop se casser la tête, tout simplement.
Il était en voix et en forme. On attend avec impatience le troisième disque du groupe à la fin septembre.
Et non loin de là, on voyait l'équipe de Xavier Caféïne faire ses derniers préparatifs sur la scène principale, où il allait passer deux fois durant la soirée.
Mais là, il fallait aller voir Catherine Ringer. Ainsi va la vie. Pas assez de temps pour tout voir...
Fleur_de_lys2525
Re: FrancoFolies de Mtl 2008
Карт Бланш Мишелю Фюгену - мы все друзья, это праздник.
Издавна, Карт Бланш значило право приглашать многих звезд на один концерт.......Но на деле происходило всё так: брали какую-нибудь звезду, добавляли к ней ещё одну и меняли несколько куплетов, вот и всё. Это и легко, и рентабельно. Но сейчас эта процедура больше не работает: всё было разоблачено.
Поэтому был повод к недоверию, вчера в Уилфриде: можно было с легкостью узнать в списке песен, выданном журналистам, спектакль Мишеля Фюгена, такой, каким мы его видели и оценили прошлой весной. Едва ли удавалось добавить номера Брюно (Пельтье), Даниэля (Лавуа), Вероники (Сансон). На 43 номера было семь различных дуэтов, и два трио Мишель-Дагиэль-Брюно.
Сложно было вообразить, как Мишель сделает этот спектакль . Но спектакль был точно таким же красочным, как и прошлый.Такая же великолепная мимика, жесты, движения. Нескончаемаое чередование самых лучших песен. Та же энергия. Фюген - это музыкальная комедия, он один "Большой Базар".
Выступать в этом непрерывном огне для Пельтье и для Лавуа значило тоже быть на этой высоте, показывать тот же динамизм, ту же энергию. С Фюгеном быть частично сообщником не достаточно, нужно быть полностью причастными. С Фюгеном идет в ход принцип: Я смотрю на тебя-ты смотришь на меня. Это были не дуэты, это были номера на двоих. На глазах всё это превращалось в "КОМУННУ" Фюген-Пельтье. И Пельтье в этой игре должен был научиться очень бысто реагировать.
Даже когда Фюген оставил на сцене одного Лавуа, чтобы тот спел Я хотел бы увидеть Нью-Йорк, вместе смузыкантами он стоял в стороне , иногда подпевая. То, как он участвовал в номере без ведома Даниэля, сделало исполнение ещё более успешным. А когда невысокий Мишель почти повис на шее у высокого Даниэля, публика ликовала....
Издавна, Карт Бланш значило право приглашать многих звезд на один концерт.......Но на деле происходило всё так: брали какую-нибудь звезду, добавляли к ней ещё одну и меняли несколько куплетов, вот и всё. Это и легко, и рентабельно. Но сейчас эта процедура больше не работает: всё было разоблачено.
Поэтому был повод к недоверию, вчера в Уилфриде: можно было с легкостью узнать в списке песен, выданном журналистам, спектакль Мишеля Фюгена, такой, каким мы его видели и оценили прошлой весной. Едва ли удавалось добавить номера Брюно (Пельтье), Даниэля (Лавуа), Вероники (Сансон). На 43 номера было семь различных дуэтов, и два трио Мишель-Дагиэль-Брюно.
Сложно было вообразить, как Мишель сделает этот спектакль . Но спектакль был точно таким же красочным, как и прошлый.Такая же великолепная мимика, жесты, движения. Нескончаемаое чередование самых лучших песен. Та же энергия. Фюген - это музыкальная комедия, он один "Большой Базар".
Выступать в этом непрерывном огне для Пельтье и для Лавуа значило тоже быть на этой высоте, показывать тот же динамизм, ту же энергию. С Фюгеном быть частично сообщником не достаточно, нужно быть полностью причастными. С Фюгеном идет в ход принцип: Я смотрю на тебя-ты смотришь на меня. Это были не дуэты, это были номера на двоих. На глазах всё это превращалось в "КОМУННУ" Фюген-Пельтье. И Пельтье в этой игре должен был научиться очень бысто реагировать.
Даже когда Фюген оставил на сцене одного Лавуа, чтобы тот спел Я хотел бы увидеть Нью-Йорк, вместе смузыкантами он стоял в стороне , иногда подпевая. То, как он участвовал в номере без ведома Даниэля, сделало исполнение ещё более успешным. А когда невысокий Мишель почти повис на шее у высокого Даниэля, публика ликовала....
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ensoleillee- Возраст : 34
Re: FrancoFolies de Mtl 2008
Мишель Фюген
Маленькое шутовство и большой успех
Журнал Монреаля 28 июля
Веселиться в песне. Как он и обещал, Мишель Фюген представил вчера в Уилфорде концерт Карт Бланш с порядочной долей шутовства.
Фюген появился на сцене, танцуя, с улыбкой до ушей. Он недавно уже давал концерты в Монреале, но вот у же 12 лет, как он не выступал в рамках Франкофоли де Монреаль. Концерт начался с LA vie, что было очень оживляюще.
Исполнитель, казалось, усвоил название фестиваля. Весь концерт был пропитан забавными намеками на квебекскую культуру. "Я конечно очень люблю флэшбэк, но здесь бы употребить сложное истинно французское словцо". Неплохо, правда ли!!
Без особых задержек в спектакле, эти маленькие шуточки-переходы между песнями поддерживали зрителей в тонусе.
Мизансцена также достойна восхищения: шесть музыкантов, болльшой экран и игра световых эффектов. Фюген веселился как безумный в этой декорации, выделывая всякие штучки, особо не вяжушщиеся к такому репертуару.
Приглашенные были оценены по достоинству:
Брюно Пельтье вначале появился два раза. Он исполнил До завтра возможно, очень успешно. В свой второй выход Брюно блестяще исполнил Красивый роман. Ничего не скажешь, исполнено было великолепно, но почему же Фюген прошептал всего лишь небольшие отрывки песни, когда Брюно спел всё с начала до конца. Настоящий полноценный дуэт был бы выигрышней, на наш скромный взгляд.
Даниэль Лавуа появился несколько минут позже, чтобы спеть La Terre и дуэт с звездой вечера. Он удостоился третьей по счету овации стоя, когда сыграл на рояле особенно душераздирающий пассаж.
Итак, вечер заслуживал самых громких оваций........
Маленькое шутовство и большой успех
Журнал Монреаля 28 июля
Веселиться в песне. Как он и обещал, Мишель Фюген представил вчера в Уилфорде концерт Карт Бланш с порядочной долей шутовства.
Фюген появился на сцене, танцуя, с улыбкой до ушей. Он недавно уже давал концерты в Монреале, но вот у же 12 лет, как он не выступал в рамках Франкофоли де Монреаль. Концерт начался с LA vie, что было очень оживляюще.
Исполнитель, казалось, усвоил название фестиваля. Весь концерт был пропитан забавными намеками на квебекскую культуру. "Я конечно очень люблю флэшбэк, но здесь бы употребить сложное истинно французское словцо". Неплохо, правда ли!!
Без особых задержек в спектакле, эти маленькие шуточки-переходы между песнями поддерживали зрителей в тонусе.
Мизансцена также достойна восхищения: шесть музыкантов, болльшой экран и игра световых эффектов. Фюген веселился как безумный в этой декорации, выделывая всякие штучки, особо не вяжушщиеся к такому репертуару.
Приглашенные были оценены по достоинству:
Брюно Пельтье вначале появился два раза. Он исполнил До завтра возможно, очень успешно. В свой второй выход Брюно блестяще исполнил Красивый роман. Ничего не скажешь, исполнено было великолепно, но почему же Фюген прошептал всего лишь небольшие отрывки песни, когда Брюно спел всё с начала до конца. Настоящий полноценный дуэт был бы выигрышней, на наш скромный взгляд.
Даниэль Лавуа появился несколько минут позже, чтобы спеть La Terre и дуэт с звездой вечера. Он удостоился третьей по счету овации стоя, когда сыграл на рояле особенно душераздирающий пассаж.
Итак, вечер заслуживал самых громких оваций........
ensoleillee- Возраст : 34
Re: FrancoFolies de Mtl 2008
А что это за песни такие? У меня не очень-то с переводами названий. Это новое или из его репертуара, что-то я не узнаЮ?
Re: FrancoFolies de Mtl 2008
Ну, я в смысле, Брюно их раньше не пел? Значит, новые песни в исполнении Брюно для нас.
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