L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
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АЛТАЙ
Kate Lyons
T.V.
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L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Primeur – L’Union des artistes veut des redevances pour les supports audionumériques
Spectacles - Actualité
Écrit par Philippe Rezzonico
Mercredi, 19 mai 2010 00:17
Bruno Pelletier monte aux barricades. Le populaire chanteur veut que le gouvernement du Canada amende une partie de la présente Loi sur les droits d’auteur pour que les redevances touchant la copie privée soient également appliquées aux fichiers MP3 et aux iPod.
Depuis quelques semaines, Pelletier, membre du conseil d’administration d’Artisti, la société de gestion de l’Union des artistes, s’implique auprès de ses collègues interprètes pour que les artistes mettent de la pression sur le gouvernement fédéral afin d’ajuster aux réalités d’aujourd’hui ce volet de la loi qui existe depuis 1997.
«L’initiative vient des trois membres de notre conseil d’administration : Bruno Pelletier, Marie Denise Pelletier (la présidente) et Richard Petit, explique Annie Morin, directrice d’Artisti, société fondée par l’UDA en 1997. Ce sont les porte-parole de cette initiative, mais nous sommes là pour recueillir les signatures de la pétition et nous appuyons leur démarche.»
Depuis quelques jours, Bruno Pelletier fait circuler sur le Web une pétition parmi la communauté artistique, dont RueFrontenac.com a obtenu copie, afin d’inciter les membres de l’UDA – et les artistes œuvrant dans le milieu de la musique – à se mobiliser et à demander leur dû. Pelletier estime qu’à court terme, les redevances que les artistes sont en droit d’obtenir en regard de la copie privée pourraient disparaître.
«Les jeunes copient de plus en plus les chansons à partir des fichiers MP3, sur iPod, ainsi qu’avec leur téléphone cellulaire», explique Bruno Pelletier. Photo d’archives Martin Bouffard
«Notre position n’est pas différente de celle des autres sociétés de perception de droits d’auteur comme la SOCAN ou la SODRAC», a révélé Pelletier mardi, à quelques heures de s’envoler pour donner des spectacles en Ukraine et à Varsovie.
Actualiser la loi
«Depuis 1997, le gouvernement verse des redevances aux ayants droit en regard de la copie privée quand celle-ci est faite sur des supports comme les cassettes vierges et les disques compacts vierges, poursuit Pelletier. Mais le gouvernement fait la sourde oreille pour des redevances touchant les nouveaux supports audionumériques comme les MP3 et les iPod. La loi existe. Ce qu’on veut, c’est l’amender et l’actualiser. Si on ne bouge pas, j’ai bien peur qu’il n’y en aura plus, de redevances, sur la copie privée.»
Depuis des années, les redevances touchant la copie privée sont calculées en fonction d’un processus plutôt complexe.
«C’est la Commission des droits d’auteur qui fixe les redevances», explique Annie Morin qui, soit dit en passant, est présidente du conseil d’administration de la Société canadienne de la perception de la copie privée.
«C’est la Commission qui décide, par exemple, jusqu’à quelle hauteur un CD vierge peut servir à la reproduction de musique. Présentement, c’est de l’ordre de 29 cents par CD. Pour ce qui est de la redistribution aux ayants droit, 50 % de la somme est versée selon les chiffres de ventes des disques, l’autre 50 % touchant la radiodiffusion des chansons.»
«Les jeunes copient de plus en plus les chansons à partir des fichiers MP3, sur iPod, ainsi qu’avec leur téléphone cellulaire, renchérit Bruno Pelletier. On ne rentrera pas dans ce dernier volet, mais on estime à près de 60 % les redevances perdues par les artistes depuis deux ans. Beaucoup d’artistes qui ont droit à ces sommes ne sont pas millionnaires. Ce sont des créateurs, des musiciens, des choristes même, qui ont droit à de petits pourcentages touchant la copie privée.»
La semaine dernière, Pelletier et d’autres artistes canadiens sont allés faire des représentations à la Chambre des communes, à Ottawa, et ils ont constaté que le problème restait entier. Photo courtoisie www.brunopelletier.com
Pelletier admet que certains artistes sont un peu négligents sur cet aspect.
«Ils reçoivent un chèque. Ils sont bien contents, mais ils ne regardent pas toujours la grille de répartition. C’est pour ça que l’on sonne l’alarme. Regarde pour l’iPod. Il y a des tas de licences de compagnie, celles d’Apple, entre autres, touchant la machine comme telle, mais aucune touchant son contenu, c’est-à-dire la musique.»
Sur le terrain
La semaine dernière, Pelletier et d’autres artistes canadiens sont allés faire des représentations à la Chambre des communes, à Ottawa, et ils ont constaté que le problème restait entier.
«On a rencontré des députés du NPD, du Bloc, des libéraux et des conservateurs. Certains connaissent le problème, d’autres, pas du tout. Il y a de la conscientisation à faire. C’est un peu ce qu’on dit aux artistes : Vous avez une valeur. Quand quelqu’un achète votre disque au magasin, il a une valeur. Quand le disque a été copié trois fois, il n’a plus de valeur.»
Évidemment, si le gouvernement accepte finalement d’amender la loi, quelqu’un, quelque part, va devoir payer.
«Certains des opposants à notre position évoquent le mot «taxes» quand on parle de redevances. C’est faux. Une taxe, ça va dans les coffres des gouvernements. Une redevance, c’est versé aux ayants droit. Ce n’est pas une taxe.»
Spectacles - Actualité
Écrit par Philippe Rezzonico
Mercredi, 19 mai 2010 00:17
Bruno Pelletier monte aux barricades. Le populaire chanteur veut que le gouvernement du Canada amende une partie de la présente Loi sur les droits d’auteur pour que les redevances touchant la copie privée soient également appliquées aux fichiers MP3 et aux iPod.
Depuis quelques semaines, Pelletier, membre du conseil d’administration d’Artisti, la société de gestion de l’Union des artistes, s’implique auprès de ses collègues interprètes pour que les artistes mettent de la pression sur le gouvernement fédéral afin d’ajuster aux réalités d’aujourd’hui ce volet de la loi qui existe depuis 1997.
«L’initiative vient des trois membres de notre conseil d’administration : Bruno Pelletier, Marie Denise Pelletier (la présidente) et Richard Petit, explique Annie Morin, directrice d’Artisti, société fondée par l’UDA en 1997. Ce sont les porte-parole de cette initiative, mais nous sommes là pour recueillir les signatures de la pétition et nous appuyons leur démarche.»
Depuis quelques jours, Bruno Pelletier fait circuler sur le Web une pétition parmi la communauté artistique, dont RueFrontenac.com a obtenu copie, afin d’inciter les membres de l’UDA – et les artistes œuvrant dans le milieu de la musique – à se mobiliser et à demander leur dû. Pelletier estime qu’à court terme, les redevances que les artistes sont en droit d’obtenir en regard de la copie privée pourraient disparaître.
«Les jeunes copient de plus en plus les chansons à partir des fichiers MP3, sur iPod, ainsi qu’avec leur téléphone cellulaire», explique Bruno Pelletier. Photo d’archives Martin Bouffard
«Notre position n’est pas différente de celle des autres sociétés de perception de droits d’auteur comme la SOCAN ou la SODRAC», a révélé Pelletier mardi, à quelques heures de s’envoler pour donner des spectacles en Ukraine et à Varsovie.
Actualiser la loi
«Depuis 1997, le gouvernement verse des redevances aux ayants droit en regard de la copie privée quand celle-ci est faite sur des supports comme les cassettes vierges et les disques compacts vierges, poursuit Pelletier. Mais le gouvernement fait la sourde oreille pour des redevances touchant les nouveaux supports audionumériques comme les MP3 et les iPod. La loi existe. Ce qu’on veut, c’est l’amender et l’actualiser. Si on ne bouge pas, j’ai bien peur qu’il n’y en aura plus, de redevances, sur la copie privée.»
Depuis des années, les redevances touchant la copie privée sont calculées en fonction d’un processus plutôt complexe.
«C’est la Commission des droits d’auteur qui fixe les redevances», explique Annie Morin qui, soit dit en passant, est présidente du conseil d’administration de la Société canadienne de la perception de la copie privée.
«C’est la Commission qui décide, par exemple, jusqu’à quelle hauteur un CD vierge peut servir à la reproduction de musique. Présentement, c’est de l’ordre de 29 cents par CD. Pour ce qui est de la redistribution aux ayants droit, 50 % de la somme est versée selon les chiffres de ventes des disques, l’autre 50 % touchant la radiodiffusion des chansons.»
«Les jeunes copient de plus en plus les chansons à partir des fichiers MP3, sur iPod, ainsi qu’avec leur téléphone cellulaire, renchérit Bruno Pelletier. On ne rentrera pas dans ce dernier volet, mais on estime à près de 60 % les redevances perdues par les artistes depuis deux ans. Beaucoup d’artistes qui ont droit à ces sommes ne sont pas millionnaires. Ce sont des créateurs, des musiciens, des choristes même, qui ont droit à de petits pourcentages touchant la copie privée.»
La semaine dernière, Pelletier et d’autres artistes canadiens sont allés faire des représentations à la Chambre des communes, à Ottawa, et ils ont constaté que le problème restait entier. Photo courtoisie www.brunopelletier.com
Pelletier admet que certains artistes sont un peu négligents sur cet aspect.
«Ils reçoivent un chèque. Ils sont bien contents, mais ils ne regardent pas toujours la grille de répartition. C’est pour ça que l’on sonne l’alarme. Regarde pour l’iPod. Il y a des tas de licences de compagnie, celles d’Apple, entre autres, touchant la machine comme telle, mais aucune touchant son contenu, c’est-à-dire la musique.»
Sur le terrain
La semaine dernière, Pelletier et d’autres artistes canadiens sont allés faire des représentations à la Chambre des communes, à Ottawa, et ils ont constaté que le problème restait entier.
«On a rencontré des députés du NPD, du Bloc, des libéraux et des conservateurs. Certains connaissent le problème, d’autres, pas du tout. Il y a de la conscientisation à faire. C’est un peu ce qu’on dit aux artistes : Vous avez une valeur. Quand quelqu’un achète votre disque au magasin, il a une valeur. Quand le disque a été copié trois fois, il n’a plus de valeur.»
Évidemment, si le gouvernement accepte finalement d’amender la loi, quelqu’un, quelque part, va devoir payer.
«Certains des opposants à notre position évoquent le mot «taxes» quand on parle de redevances. C’est faux. Une taxe, ça va dans les coffres des gouvernements. Une redevance, c’est versé aux ayants droit. Ce n’est pas une taxe.»
T.V.- Возраст : 38
Re: L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Комментарии там тоже интересные:
http://ruefrontenac.com/spectacles/actualite/22869-uda-redevances-supports-audionumeriques
http://ruefrontenac.com/spectacles/actualite/22869-uda-redevances-supports-audionumeriques
Kate Lyons- moderator
Re: L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Аааа...о чём тут говорится???? И в коментариях????????
АЛТАЙ- Возраст : 38
Re: L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Да, да про что хоть пишут?
Юличка- Возраст : 45
Re: L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Девушки, переведите кто-нибудь S'il vous plait!! :http://www.kol
Re: L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Передаю смысл кратко: союз исполнителей просит правительство Канады поправить закон об авторских правах, не изменявшийся с 1997. Речь идет об отчислении артистам. Союз подсчитал, что исполнители теряют 60% заработка из-за того, что раз купленный альбом копируется и перекопируется на телефоны и мп3-носители. Исполнители хотят, чтобы обладатели мп3-устройств отчисляли им некоторую сумму денег, подкрепляя свою позицию тем, что априори известно, для чего покупается Айпод (для музыки, естественно=), что никто его "пустым" не носит, а сбрасывает туда музыку.
Потребители против, так как считают купленный диск своей полной собственностью и не желают за него дополнительно платить. Также упоминаются магазины Айтюнс, где тоже за вся музыка оплачивается.
Исполнители же придерживаются мнения, что люди, купившие диск и отправившие себе его в плеер единоразово, и люди, регулярно посещающие Айтюнс, составляют меньшинство. Основная часть пользуется многократно откопированными и прошедшими по рукам песнями. Вот от этой части исполнители и хотят денег. По крайней мере, на мой взгляд, именно на таких людей и направлена данная кампания.
*и оффтоп: Господи, как это похоже на сегодняшние разборки контакта! *
Потребители против, так как считают купленный диск своей полной собственностью и не желают за него дополнительно платить. Также упоминаются магазины Айтюнс, где тоже за вся музыка оплачивается.
Исполнители же придерживаются мнения, что люди, купившие диск и отправившие себе его в плеер единоразово, и люди, регулярно посещающие Айтюнс, составляют меньшинство. Основная часть пользуется многократно откопированными и прошедшими по рукам песнями. Вот от этой части исполнители и хотят денег. По крайней мере, на мой взгляд, именно на таких людей и направлена данная кампания.
*и оффтоп: Господи, как это похоже на сегодняшние разборки контакта! *
Re: L’Union des artistes veut des redevances pour les supports..
Спасибо большое за перевод!!!
Мартовский Заяз
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