Bruno Pelletier et son GrosZorchestre a l’eglise St-Charles

Bruno Pelletier et son GrosZorchestre à l’église Saint-Charles

par André Desroches
Article mis en ligne le 28 novembre 2008 à 10:05


«Je pense que ça va être une belle soirée», se risque Bruno Pelletier. Pas le moindre doute. Le 6 décembre, lui et son GrosZorchestre seront à l’église Saint-Charles pour un spectacle-bénéfice présenté par la Maison Saint-Gabriel, en collaboration avec la paroisse Saint-Charles. Et en deuxième partie, on pourra entendre le Grand Chœur de Montréal. Ça promet en effet d’être une très belle soirée.
Le genre d’invitation qui ne se refuse pas, et que l’artiste accepte chaque fois que c’est possible. «Un concert-bénéfice, c’est toujours très plaisant, confie Bruno Pelletier. L’artiste, c’est un peu un saltimbanque. Nous allons là où les gens veulent nous entendre chanter.»

Ça fait des années que notre homme prouve qu’il a le cœur à la bonne place. Il est engagé depuis douze ans auprès de la Fondation Canadienne Rêves d'Enfants, dont il est le porte-parole.

Les profits du spectacle, qui sera présenté à 20h, seront partagés entre la paroisse Saint-Charles et la Maison Saint-Gabriel.

Le rideau se lèvera sur Bruno Pelletier et le GrosZorchestre, un «big band de... trois musiciens» formé du contrebassiste Dave Watts, du batteur Richard Irwin et d’Ali Labelle au piano. Puis ils céderont leur place aux 80 choristes du Grand Chœur de Montréal qui, sous la direction musicale de Martin Dagenais, interpréteront des chants de Noël et autres classiques. Pour mettre un point final à la soirée, Bruno Pelletier se joindra au chœur pour entonner le Minuit chrétien.

Bruno Pelletier et son GrosZorchestre nous offriront des standards jazz, des chansons anglophones et des pièces francophones. Ça ira de Roxanne à Just the way you are en passant par La chanson des vieux amants et Nature Boy. «Il devrait aussi y avoir deux ou trois chansons de Noël», indique Bruno Pelletier, récipiendaire du Félix pour l’album de l’année dans la catégorie jazz interprétation remis lors du dernier gala de l’ADISQ

Le quartet a déjà eu l’opportunité de présenter ce spectacle à quelques reprises dans une église. Bruno Pelletier a fortement apprécié. «Un trio jazz dans une église, c’est étonnant», dit-il. On a très hâte d’en juger.


Nouveau disque

Ce sera une des dernières occasions d’entendre Bruno Pelletier avec son GrosZorchestre. Il s’apprête à tourner la page après avoir présenté ce spectacle plus d’une centaine de fois.

«Nous arrivons à la fin de la tournée. Je ferme la parenthèse, mais elle pourrait être rouverte», explique celui qui prend de toute évidence un grand plaisir à évoluer dans cette formule.

C’est que ces jours-ci, on le retrouve en studio où il complète l’enregistrement d’un nouvel album – son 10e – qui sortira le 3 février. On peut déjà entendre sur les radios le premier extrait, la chanson L’espoir (Speranza), qu’il interprète en duo avec le ténor Francesco Verrecchia; l’espoir «un thème qui peut parler à tout le monde – plus que jamais», croit fermement Bruno Pelletier.

Il s’agira de son premier disque avec du matériel original en six ans, une période qu’il a consacrée à son aventure jazz et à la présentation du spectacle Dracula – Entre l’amour et la mort.

Rien de jazz dans cet album à venir, signale l’auteur-compositeur-interprète, qui renouera avec le populaire. «Je me sens près à revenir avec un album de musique pop», mentionne le triple lauréat du trophée Félix remis à l’interprète masculin de l’année.

Bruno Pelletier, qui signe quelques textes, s’est entouré de collaborateurs de renom pour ce projet dont Daniel Lavoie, Serge Lama, Michel Cusson et Catherine Major. On peut s’attendre à une œuvre «très collée sur des réalités quotidiennes», dit-il.

L’album arrivera au moment où l’artiste célébrera un quart de siècle de carrière. «Ça fait plus de 25 ans que j’ai gagné mon premier 50 $», lance-t-il en riant.



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