Gatineau a pris la scene hier soir a la salle Odyssee

Merci beaucoup à Line Côté


Des participants de Gatineau prend la scène posent avec Bruno Pelletier. Le concours met en évidence le grand talent des jeunes de la région.

ÉTIENNE RANGER, LeDroit


Marc André Joanisse
Le Droit


Deux heures avant l'entrée en scène, c'est plutôt tranquille dans les coulisses.

Sur scène, un musicien du groupe Les Anarchitectes, Phil Harmonique cause avec la musicienne et directrice artistique, Claire Duguay. Il se dit particulièrement calme.

Peu de temps après, France Maisonneuve s'amène et s'entretient avec les techniciens de la salle. La Gatinoise a accepté de faire la première partie du spectacle.

On est à la salle Odyssée de la Maison de la culture de Gatineau et place au grand soir, le huitième dans la belle existence de « Gatineau prend la scène », un concours unique en son genre.


Le grand soir est celui d'EKO, un quatuor de jeunes musiciens, d'Alex Lavoie et de la formation Les Anarchitectes. Les trois lauréats ont passé les derniers jours aux côtés de professionnels de la chanson et de tout ce qui l'entoure.

Ils ont aussi eu la chance de côtoyer le porte-parole de l'événement, Bruno Pelletier.

« Une expérience enrichissante », a admis Phil Harmonique des Anarchitectes.

Enrichissante et unique, a-t-il insisté. Enrichissante, car ses participants ont pu en apprendre davantage à propos de ce cher métier. Unique, car il survient seulement une fois par année, si ce n'est une seule fois dans une carrière, « Ça a été une très belle semaine », a dit Claire Duguay, une habituée de ce genre de concours.

Les participants sont unamimes, si « Gatineau prend la scène » n'existait pas, il faudrait trouver une façon de l'inventer. L'activité est à ce point déterminante pour les artistes d'aujourd'hui et demain. On leur fournit des pistes et on ne leur fait rien miroiter.

« J'aime la chanson, mais mon plan de carrière est tracé et je veux enseigner l'histoire », a avoué en entrevue Alex Lavoie.

Son plan de carrière est à ce point bien tracé qu'il entamera son bac en histoire, en septembre 2010, à l'Université Laval.

Le grand moment approche. France Maisonneuve vient de terminer son tour de chant. Un tour de chant bien senti. Surtout durant ses interprétations de grands « standards » de jazz, Summertime et At Last. Etta James apprécierait sa version. Patricia Kaas en ferait autant avec Mon mec à moi. Une autre pièce connue, Fever, a été rendue avec énormément de précision tant par la chanteuse que par son trio de musiciens. France Maisonneuve a beaucoup de métier. Ça s'entend et ça se voit.

Le grand moment approche vraiment et voici Bruno Pelletier. « On a parlé de courage. Ils ont posé des questions et je leur ai dit la vérité sans couper leurs espoirs, a-t-il avoué avant d'interpréter une chanson, accompagnée au piano par Claire Duguay. Nos échanges ont été formidables. Il a été question de droits d'auteurs et d'écriture de chansons. La chanson, c'est une passion. Ils l'ont et ils veulent la partager. »

Bon, le grand moment est finalement arrivé et le groupe EKO a été le premier à se produire, hier soir. Une fille et trois gars. Tous très jeunes. À peine 20 ans. Une guitare, une basse, des percussions et une brillante violoniste, Geneviève Morasse. Un son métissé avec des relents de folklore, de classique et de musique d'aujourd'hui. Bref, entraînant au possible.

Au tour maintenant d'Alex Lavoie. Le voilà seul avec ses guitares et des textes bien construits. On l'écoute et un nom nous vient tout de suite à l'esprit, Damien Rice. C'est à ce point inspirant et intéressant.

Pour compléter le trio, Les Anarchitectes. Quatre musiciens et un rock hybride très créatif. À écouter.

Les prestations entendues hier soir, ont été captées par la radio de Radio-Canada et seront présentées bientôt à la Première chaîne. À découvrir.

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/arts/201001/29/01-944148-gatineau-a-pris-la-scene-hier-soir-a-la-salle-odyssee.php

звучит аппетитно, будем ждать аудио