Lyon, Dracula
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Lyon, Dracula
Lyon : Dracula hante la Maison de la Danse Article du mardi 15 janvier 2008 Le Progres, Lyon |
Au Québec, l'événement 2006 de la comédie musicale s'est appelé Dracula. Porté par Bruno Pelletier, l'ancien Gringoire de Notre-Dame de Paris, le spectacle a été un succès dans toute la belle province, avec plus de 100 représentations et près de 120 000 spectateurs. Parmi ce public enthousiaste, un amateur de comédie musicale, Guy Darmet, directeur de Maison de la Danse de Lyon, qui a souhaité présenter à Lyon, en exclusivité française >> Vous allez adapter le spectacle pour le public français ? Bruno Pelletier : Non, du tout. Dracula a progressé comme un « work in progress », un travail en continu. Le spectacle évolue depuis sa première et on ne l'a jamais considéré comme achevé et immuable. La seule différence avec le spectacle présenté à Montréal est d'ordre technique. Parce que la configuration de la salle lyonnaise est différente. >> Comment avez-vous abordé un tel thème ? Je ne voulais pas tomber dans le pastiche et la parodie, façon Halloween. Dracula est un personnage qui parle à tout le monde. Tout le monde le connaît, à sa façon. Mais c'est un véritable personnage historique, qui a existé et qui a joué un rôle important dans la défense de la foi chrétienne contre l'empire Ottoman. Donc je voulais travailler cet aspect, pas les morsures sanguinaires >> A quoi ressemble votre Dracula ? C'est un personnage moderne. L'histoire se déroule en 2050. Dracula est un personnage qui est complètement dévasté, et qui va accepter un pacte. Dans notre histoire, c'est sa femme qui le contamine, et ainsi, il la perd. Alors, il va traverser le temps pour essayer de la retrouver. On a essayé de trouver une écriture nouvelle, entre la façon française de raconter une comédie musicale, comme le fait Luc Plamandon notamment, et la façon dont les Anglo-Saxons conçoivent leurs « musicals ». On a plus de chansons que de moments joués, mais on n'a pas de danseurs. > NOTE Du 15 au 25 janvier à la Maison de la danse, 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e. Renseignements : 04 72 78 18 00 et www.maisondeladanse.com |
Re: Lyon, Dracula
Article du lundi 14 janvier 2008 Le Progres
Dracula hante la Maison de la Danse Le temple lyonnais de la danse accueille pendant dix jours une comédie musicale qui a triomphé au Québec : la vie de Dracula incarnée par Bruno Pelletier | |
>> Vous allez adapter le spectacle pour le public français ? Bruno Pelletier : Non, du tout. Dracula a progressé comme un « work in progress », un travail en continu. Le spectacle évolue depuis sa première et on ne l'a jamais considéré comme achevé et immuable. La seule différence avec le spectacle présenté à Montréal est d'ordre technique. Parce que la configuration de la salle lyonnaise est différente. >> Avant de commencer à travailler sur ce thème, que saviez-vous de Dracula ? Pas grand-chose. C'est en voyant le film de Francis Ford Coppola en 1992 que l'idée m'est venue. Parce que Coppola est allé chercher les références historiques au-delà du roman légendaire de Bram Stoker, au-delà du cliché sur le vampire. À l'époque, je n'avais ni les moyens ni les contacts pour monter un tel programme, mais j'ai gardé l'idée dans un coin de ma tête. J'ai fait Starmania, puis Notre Dame de Paris, et ensuite quelques années en tant qu'artiste solo. C'est à ce moment-là que des producteurs m'ont appelé pour me demander pourquoi je ne faisais plus de comédie musicale. Je leur ai répondu qu'il n'y avait aucun thème ou aucun personnage qui me donnaient envie de m'y remettre. Pour revenir à la comédie musicale, il me fallait un sujet fort. Et j'ai repensé à Dracula >> Mais là vous n'êtes plus un simple interprète ? Non, quand j'ai soumis l'idée aux producteurs, je leur ai bien dit que je voulais faire partie de la production et être le directeur artistique du projet. Au départ, je ne voulais même pas jouer dans la pièce, mais les producteurs ont souhaité que je joue le rôle-titre. Alors, j'ai porté plusieurs chapeaux >> Quelle prévention aviez-vous, en abordant un tel thème ? Je ne voulais pas tomber dans le pastiche et la parodie, façon Halloween. Dracula est un personnage qui parle à tout le monde. Tout le monde le connaît, à sa façon. Mais c'est un véritable personnage historique, qui a existé et qui a joué un rôle important dans la défense de la foi chrétienne contre l'empire Ottoman. Donc je voulais travailler cet aspect, pas les morsures sanguinaires >> A quoi ressemble votre Dracula ? C'est un personnage moderne. L'histoire se déroule en 2050. Dracula est un personnage qui est complètement dévasté, et qui va accepter un pacte. Dans notre histoire, c'est sa femme qui le contamine, et ainsi, il la perd. Alors, il va traverser le temps pour essayer de la retrouver. On a essayé de trouver une écriture nouvelle, entre la façon française de raconter une comédie musicale, comme le fait Luc Plamandon notamment, et la façon dont les Anglo-Saxons conçoivent leurs « musicals ». On a plus de chansons que de moments joués, mais on n'a pas de danseurs. Propos recueillis par Thierry Meissirel > Du 15 au 25 janvier à la Maison de la danse, 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e. Renseignements : 04 72 78 18 00 et www.maisondeladanse.com REPERES > L'histoire Né en 1897 sous la plume de l'écrivain irlandais Bram Stoker, Dracula est le plus grand roman gothique. Très librement inspiré de ce dernier, le spectacle retrace le parcours d'un prince guerrier entre le Moyen-Âge et le milieu du XXIe siècle. Par amour pour une femme soupçonnée de porter « le fléau du diable », le prince accepte la damnation éternelle. > Bruno Pelletier Après avoir roulé sa bosse dans les bars du Québec, Bruno Pelletier fonde son premier groupe de rock francophone, Pëll. En 1992, il obtient le rôle-titre de l'opéra-rock « La légende de Jimmy », coécrit par Luc Plamandon et Michel Berger, qu'il retrouve pour Starmania puis Notre Dame de Paris. |
Re: Lyon, Dracula
Lyon Capitale http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=04&article=4181
COMEDIE MUSICALE
Dracula entre en scène (15/01/2008 )
Comédie musicale. Après un gros succès au Québec, Dracula entre l'amour et la mort est présentée à Lyon, en exclusivité européenne.
Auteur-compositeur et interprète québécois à succès (son album Miserere s'est vendu à 200 000 exemplaires), Bruno Pelletier est aussi apprécié du public français. Il a tenu le rôle-titre de l'opéra-rock, La légende de Jimmy, coécrit par Luc Plamondon et Michel Berger. Il a ensuite chanté dans Starmania et a tenu le rôle du poète Gringoire dans Notre Dame de Paris, autres comédies musicales de Plamondon. Bruno Pelletier a créé, en 2006, Dracula, entre l'amour et la mort, qui a conquis plus de 100 000 spectateurs au Québec. Le spectacle musical est présenté à Lyon pour dix dates exclusives en Europe. Entretien.
Lyon Capitale : Comment est né ce projet ?
Bruno Pelletier : C'est un peu mon bébé. Je fais partie de la production en étant directeur artistique et je suis aussi l'interprète principal. Ce projet, je l'avais en tête depuis une dizaine d'années et j'ai travaillé trois ans dessus. Je n'étais pas fasciné par les romans d'horreur ou les films d'épouvante. C'est le film de Coppola qui a été une révélation. J'ai compris que cela ferait une très bonne comédie musicale. Entre-temps, j'ai fait Starmania et Notre Dame de Paris. Puis un producteur m'a proposé de monter ce projet. J'ai fait des recherches sur le personnage historique. J'ai reconstruit une histoire moderne qui se passe en 2050, librement inspiré du roman de Bram Stoker.
Que devient le mythe de Dracula sur scène ?
Ce n'est pas un truc à l'eau de rose qu'on a fait. L'inspiration et les looks du show, ce sont les univers d'Enki Bilal, Matrix et Marylin Manson. Il y a deux grands thèmes à ce spectacle : la quête d'un amour perdu et la notion du bien et du mal. Dracula est vu comme un personnage un peu maléfique, mais en fait il renvoie l'Homme à lui-même, à sa violence et à la destruction de la nature, par exemple. Le spectacle mêle le théâtre, le chant et le multimédia. C'est plutôt épuré et cela repose énormément sur les chanteurs.
Dracula entre l'amour et la mort, du 15 au 25 janvier à la Maison de la danse, 8 avenue Mermoz, Lyon 8.
04 72 78 18 00 ou www.maisondeladanse.com
Auteur : Guillaume Tahnia
COMEDIE MUSICALE
Dracula entre en scène (15/01/2008 )
Comédie musicale. Après un gros succès au Québec, Dracula entre l'amour et la mort est présentée à Lyon, en exclusivité européenne.
Auteur-compositeur et interprète québécois à succès (son album Miserere s'est vendu à 200 000 exemplaires), Bruno Pelletier est aussi apprécié du public français. Il a tenu le rôle-titre de l'opéra-rock, La légende de Jimmy, coécrit par Luc Plamondon et Michel Berger. Il a ensuite chanté dans Starmania et a tenu le rôle du poète Gringoire dans Notre Dame de Paris, autres comédies musicales de Plamondon. Bruno Pelletier a créé, en 2006, Dracula, entre l'amour et la mort, qui a conquis plus de 100 000 spectateurs au Québec. Le spectacle musical est présenté à Lyon pour dix dates exclusives en Europe. Entretien.
Lyon Capitale : Comment est né ce projet ?
Bruno Pelletier : C'est un peu mon bébé. Je fais partie de la production en étant directeur artistique et je suis aussi l'interprète principal. Ce projet, je l'avais en tête depuis une dizaine d'années et j'ai travaillé trois ans dessus. Je n'étais pas fasciné par les romans d'horreur ou les films d'épouvante. C'est le film de Coppola qui a été une révélation. J'ai compris que cela ferait une très bonne comédie musicale. Entre-temps, j'ai fait Starmania et Notre Dame de Paris. Puis un producteur m'a proposé de monter ce projet. J'ai fait des recherches sur le personnage historique. J'ai reconstruit une histoire moderne qui se passe en 2050, librement inspiré du roman de Bram Stoker.
Que devient le mythe de Dracula sur scène ?
Ce n'est pas un truc à l'eau de rose qu'on a fait. L'inspiration et les looks du show, ce sont les univers d'Enki Bilal, Matrix et Marylin Manson. Il y a deux grands thèmes à ce spectacle : la quête d'un amour perdu et la notion du bien et du mal. Dracula est vu comme un personnage un peu maléfique, mais en fait il renvoie l'Homme à lui-même, à sa violence et à la destruction de la nature, par exemple. Le spectacle mêle le théâtre, le chant et le multimédia. C'est plutôt épuré et cela repose énormément sur les chanteurs.
Dracula entre l'amour et la mort, du 15 au 25 janvier à la Maison de la danse, 8 avenue Mermoz, Lyon 8.
04 72 78 18 00 ou www.maisondeladanse.com
Auteur : Guillaume Tahnia
The Ottawa Citizen 2006
Pelletier puts blood, sweat and tears into Dracula
Star takes on role of producer, artistic director for musical
Natasha Gauthier , The Ottawa Citizen
Published: Saturday, August 19, 2006
Bats. Garlic. Stakes. Crypts.
From Nosferatu to Buffy, from opera to film, the legend of Dracula has undergone endless reinterpretations without ever losing its hypnotic hold on our imaginations.
Just a few months ago, the National Arts Centre hosted the Royal Winnipeg Ballet's version of the Transylvanian tale. Now the undead are about to take over the NAC once more, in the form of the French-language musical Dracula: entre l'amour et la mort (Dracula: Between Love and Death).
The show premiered in Montreal in January and opened in Quebec City in June, selling more than 100,000 tickets to date. A big draw is Bruno Pelletier, who plays Dracula. A regular on the francophone pop charts for the past 20 years, Pelletier also has an established career in Quebec's thriving musical theatre scene. He's held lead roles in several of Luc Plamondon's shows, including the transatlantic hit Notre-Dame de Paris.
But in Dracula, Pelletier isn't just the star. He helped come up with the original idea for the show. He's also the producer and artistic director -- or, as he puts it, "captain of the ship."
"It's been the experience of a lifetime," he says over the phone from his Montreal-area home, where he was dealing with a flooded basement, the result of a recent monsoon.
"Not just the role, but the whole project. This has taken up three years of my life. I don't think I'll be reinvesting myself in a project like this for a while. It's enormous, exhausting."
Pelletier collaborated with Toronto writer Richard Ouzounian to flesh out the story, which they set in a war-torn near future (Ouzounian had already written a Dracula musical, which had been staged at Stratford in 1999.) Composer Simon Leclerc and lyricist Roger Tabra wrote the songs. The cast features some of Quebec's hottest singers, including Andree Watters, Sylvain Cossette and Gabrielle Destroismaisons.
Despite his stellar team, Pelletier says he never forgot that the show's success ultimately rode on his shoulders. The guy playing Dracula simply can't, well, suck.
"For me personally, as an artist, it was really important to emphasize Dracula's humanity," he says. "I wanted the audience to understand that, although this character has done some atrocious things, he's done them because of the profound suffering he's gone through."
While preparing for the role, Pelletier did his homework. "I read Stoker's novel, and also a lot of books on vampirism and the cult of Dracula, as well as historical works about Vlad the Impaler (the 15th-century warlord on whom the Dracula legend is said to be based)."
He also watched enough vampire movies to keep him awake for the rest of his life.
"I have a weak spot for Murnau's 1922 Nosferatu," he says. "I also like Bela Lugosi -- he really gave us our image of Dracula as an aristocrat. Coppola's version is a masterpiece. It pays tribute to many of the older films. And Gary Oldman is magnificent."
Because he knew he would inevitably be compared to these and other great past performers, Pelletier was eager to put his personal stamp on the character.
"I asked myself, 'What kind of Dracula do I want?' I axed a lot of the cliches. My goal was to destabilize the audience, to make them re-think how they had always imagined Dracula."
One example is in the costuming: you won't find any billowing capes or scarlet sashes in this vampire's closet.
"We knew we didn't want him dressed in black," says Pelletier. "That's been done so many times. Instead, we've costumed him in brown leather. It's very earthy, sensual and animal-like. Our Dracula looks more like a biker than a count."
After Ottawa, Dracula will continue to tour smaller towns in Quebec through the fall and winter. It's one reason Pelletier rejected cumbersome sets and complex technology in favour of a more portable, flexible production.
"I wanted this show to be in constant evolution," he says. "Nothing's set in stone. After each performance, the team meets and we discuss new ideas, or what we think could be better. People who saw the show in Montreal and come to Ottawa are going to notice changes."
Dracula, entre l'amour et la mort plays Aug. 22 to 26 at the NAC. Tickets & times, NAC box office or Ticketmaster, 613-755-1111.
© The Ottawa Citizen 2006
Star takes on role of producer, artistic director for musical
Natasha Gauthier , The Ottawa Citizen
Published: Saturday, August 19, 2006
Bats. Garlic. Stakes. Crypts.
From Nosferatu to Buffy, from opera to film, the legend of Dracula has undergone endless reinterpretations without ever losing its hypnotic hold on our imaginations.
Just a few months ago, the National Arts Centre hosted the Royal Winnipeg Ballet's version of the Transylvanian tale. Now the undead are about to take over the NAC once more, in the form of the French-language musical Dracula: entre l'amour et la mort (Dracula: Between Love and Death).
The show premiered in Montreal in January and opened in Quebec City in June, selling more than 100,000 tickets to date. A big draw is Bruno Pelletier, who plays Dracula. A regular on the francophone pop charts for the past 20 years, Pelletier also has an established career in Quebec's thriving musical theatre scene. He's held lead roles in several of Luc Plamondon's shows, including the transatlantic hit Notre-Dame de Paris.
But in Dracula, Pelletier isn't just the star. He helped come up with the original idea for the show. He's also the producer and artistic director -- or, as he puts it, "captain of the ship."
"It's been the experience of a lifetime," he says over the phone from his Montreal-area home, where he was dealing with a flooded basement, the result of a recent monsoon.
"Not just the role, but the whole project. This has taken up three years of my life. I don't think I'll be reinvesting myself in a project like this for a while. It's enormous, exhausting."
Pelletier collaborated with Toronto writer Richard Ouzounian to flesh out the story, which they set in a war-torn near future (Ouzounian had already written a Dracula musical, which had been staged at Stratford in 1999.) Composer Simon Leclerc and lyricist Roger Tabra wrote the songs. The cast features some of Quebec's hottest singers, including Andree Watters, Sylvain Cossette and Gabrielle Destroismaisons.
Despite his stellar team, Pelletier says he never forgot that the show's success ultimately rode on his shoulders. The guy playing Dracula simply can't, well, suck.
"For me personally, as an artist, it was really important to emphasize Dracula's humanity," he says. "I wanted the audience to understand that, although this character has done some atrocious things, he's done them because of the profound suffering he's gone through."
While preparing for the role, Pelletier did his homework. "I read Stoker's novel, and also a lot of books on vampirism and the cult of Dracula, as well as historical works about Vlad the Impaler (the 15th-century warlord on whom the Dracula legend is said to be based)."
He also watched enough vampire movies to keep him awake for the rest of his life.
"I have a weak spot for Murnau's 1922 Nosferatu," he says. "I also like Bela Lugosi -- he really gave us our image of Dracula as an aristocrat. Coppola's version is a masterpiece. It pays tribute to many of the older films. And Gary Oldman is magnificent."
Because he knew he would inevitably be compared to these and other great past performers, Pelletier was eager to put his personal stamp on the character.
"I asked myself, 'What kind of Dracula do I want?' I axed a lot of the cliches. My goal was to destabilize the audience, to make them re-think how they had always imagined Dracula."
One example is in the costuming: you won't find any billowing capes or scarlet sashes in this vampire's closet.
"We knew we didn't want him dressed in black," says Pelletier. "That's been done so many times. Instead, we've costumed him in brown leather. It's very earthy, sensual and animal-like. Our Dracula looks more like a biker than a count."
After Ottawa, Dracula will continue to tour smaller towns in Quebec through the fall and winter. It's one reason Pelletier rejected cumbersome sets and complex technology in favour of a more portable, flexible production.
"I wanted this show to be in constant evolution," he says. "Nothing's set in stone. After each performance, the team meets and we discuss new ideas, or what we think could be better. People who saw the show in Montreal and come to Ottawa are going to notice changes."
Dracula, entre l'amour et la mort plays Aug. 22 to 26 at the NAC. Tickets & times, NAC box office or Ticketmaster, 613-755-1111.
© The Ottawa Citizen 2006
Re: Lyon, Dracula
О, спасибо большое за статью на английско языке! Какая фотография чудесная, жаль, что в таком качестве.
А завтра я попробую совершить невозможное и, вооружившись словарем, попробовать хоть что-нибудь понять из текста. Рядом с французскими он кжется без пяти минут родным
А завтра я попробую совершить невозможное и, вооружившись словарем, попробовать хоть что-нибудь понять из текста. Рядом с французскими он кжется без пяти минут родным
Re: Lyon, Dracula
Да, я тоже люблю найти статью-другую на английском. Эта статья не новая, просто тут он говорит о постановке Дракулы, и я подумала, что многим, в свете последних событий, было бы интересно почитать.
Фотография, к сожалению, в оригинале была такого плохого качества. Может, у кого есть получше.
Фотография, к сожалению, в оригинале была такого плохого качества. Может, у кого есть получше.
Re: Lyon, Dracula
Le Progres
Article du jeudi 17 janvier 2008
Article du jeudi 17 janvier 2008
Dracula : bon sang ne saurait mentirNOTRE AVIS/COMÉDIE MUSICALE/Le Dracula de Bruno Pelletier est une belle mécanique, réglée comme une horlogeDracula s'est installé pour dix jours à la Maison de la danse, dans le huitième arrondissement de Lyon. Une histoire musicale qui parcourt six siècles, et raconte le combat du célèbre personnage, à la recherche de son amour perdu, tiraillé par ses tourments. On découvre donc le légendaire Vlad Tepès (Bruno Pelletier) au XVe siècle. On le voit rencontrer, puis perdre, la belle Ehlemina, assassinée sous ses yeux. Il la retrouvera six siècles plus tard, incarnée par une jeune femme (Andrée Watters), elle-même déchirée entre son amour pour un valeureux journaliste et son attirance pour l'homme des ténèbres
Dracula est une comédie musicale, avec tous les ingrédients nécessaires au genre. Des voix superbes, des mélodies attachantes, des thèmes éternels (le bien, le mal ) et une belle mécanique de mise en scène. Les décors intègrent des vidéos et des effets spéciaux très efficaces, et les costumes sont particulièrement réussis. C'est tellement impeccable que l'on a parfois l'impression de regarder un DVD.
Il faut attendre la seconde partie du spectacle pour que la machine s'emballe un peu. Les comédiens se rapprochent alors du public et plusieurs solos viennent mettre en valeur les talents vocaux de Bruno Pelletier ou Sylvain Cossette. On est alors plus proche d'un opéra rock, avec des rythmes puissants et des guitares hurlantes. Et Dracula est plus à l'aise avec un tel traitement musical
T. M.
> Jusqu'au 25 janvier à 20 h 30 (dimanche 20 à 17 heures, relâche lundi 21). Maison de la Danse, 8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e. Rens. : 04 72 78 18 00
Re: Lyon, Dracula
DRACULA
Résurrection en France?
Marilou Séguin et Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
21-01-2008 | 10h09
Bruno Pelletier tente d'exporter le spectacle Dracula en Europe, une mission difficile. Le pari est risqué, mais l'idéateur de cette comédie musicale croit que c'est le coup à donner pour insuffler une deuxième vie au spectacle.
Cette semaine, sa troupe a entamé une série de 10 représentations de Dracula, Entre l'amour et la mort à la Maison de la danse de Lyon dans le centre de la France.
Joint sur place, moins d'une heure avant une représentation, l'idéateur du projet était emballé par l'accueil reçu jusqu'à maintenant.
«J'ai l'impression que ça va bien. Les feed-back qui commencent à entrer sont très positifs», dit-il.
Un article titré «Dracula: bon sang ne saurait mentir» dans le principal journal lyonnais, Le Progrès, mentionne: «Des voix superbes, des mélodies attachantes, des thèmes éternels et une belle mécanique de mise en scène.»
«C'est tellement impeccable que l'on a parfois l'impression de regarder un DVD», ajoute le quotidien.
Opération séduction
Bruno Pelletier garde toutefois les pieds sur terre.
«C'est l'fun, mais est-ce que tout ça va être assez pour que Dracula ait une vie qui se prolonge outre-Atlantique?», questionne- t-il.
«C'est sûr qu'on arrive avec un spectacle très différent de ce qu'ils ont connu au cours des 10 dernières années. On est plus proches du théâtre musical multimédia, donc ils sont un peu désarçonnés», ajoute le directeur artistique du spectacle.
La troupe est gonflée à bloc et compte bien donner le meilleur d'elle-même d'ici la dernière représentation en sol européen le 25 janvier.
«Après ça, les dés sont jetés. S'ils voient matière à aller plus loin on ira, sinon c'est déjà un beau cadeau pour nous d'avoir l'occasion d'être ici après une centaine de représentations au Québec», dit Pelletier.
En 2006, le spectacle avait conquis plus de 115 000 spectateurs dans la Belle Province.
Un risque à prendre
Dracula débarque en France alors que le marché est déjà saturé de spectacles musicaux.
«Autant au Québec qu'en France, on prend un pari risqué. Et ici en plus, il y a eu beaucoup de comédies musicales qui se sont cassé la gueule parce que tout le monde a voulu entrer dans la foulée de Notre Dame de Paris.»
«La partie n'est pas gagnée. C'est un 50- 50. On est là, on fait notre boulot et puis on verra», dit Pelletier.
Une fois de retour au Québec, l'artiste complétera sa tournée avec Le Gros Zorchestre et attendra de voir s'il a des offres pour Dracula. Sinon, il pourrait bien se lancer dans l'écriture d'un nouveau music-hall.
http://www.canoe.com/divertissement/arts-scene/nouvelles/2008/01/21/4784857-jdm.html
Résurrection en France?
Marilou Séguin et Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
21-01-2008 | 10h09
Bruno Pelletier tente d'exporter le spectacle Dracula en Europe, une mission difficile. Le pari est risqué, mais l'idéateur de cette comédie musicale croit que c'est le coup à donner pour insuffler une deuxième vie au spectacle.
Cette semaine, sa troupe a entamé une série de 10 représentations de Dracula, Entre l'amour et la mort à la Maison de la danse de Lyon dans le centre de la France.
Joint sur place, moins d'une heure avant une représentation, l'idéateur du projet était emballé par l'accueil reçu jusqu'à maintenant.
«J'ai l'impression que ça va bien. Les feed-back qui commencent à entrer sont très positifs», dit-il.
Un article titré «Dracula: bon sang ne saurait mentir» dans le principal journal lyonnais, Le Progrès, mentionne: «Des voix superbes, des mélodies attachantes, des thèmes éternels et une belle mécanique de mise en scène.»
«C'est tellement impeccable que l'on a parfois l'impression de regarder un DVD», ajoute le quotidien.
Opération séduction
Bruno Pelletier garde toutefois les pieds sur terre.
«C'est l'fun, mais est-ce que tout ça va être assez pour que Dracula ait une vie qui se prolonge outre-Atlantique?», questionne- t-il.
«C'est sûr qu'on arrive avec un spectacle très différent de ce qu'ils ont connu au cours des 10 dernières années. On est plus proches du théâtre musical multimédia, donc ils sont un peu désarçonnés», ajoute le directeur artistique du spectacle.
La troupe est gonflée à bloc et compte bien donner le meilleur d'elle-même d'ici la dernière représentation en sol européen le 25 janvier.
«Après ça, les dés sont jetés. S'ils voient matière à aller plus loin on ira, sinon c'est déjà un beau cadeau pour nous d'avoir l'occasion d'être ici après une centaine de représentations au Québec», dit Pelletier.
En 2006, le spectacle avait conquis plus de 115 000 spectateurs dans la Belle Province.
Un risque à prendre
Dracula débarque en France alors que le marché est déjà saturé de spectacles musicaux.
«Autant au Québec qu'en France, on prend un pari risqué. Et ici en plus, il y a eu beaucoup de comédies musicales qui se sont cassé la gueule parce que tout le monde a voulu entrer dans la foulée de Notre Dame de Paris.»
«La partie n'est pas gagnée. C'est un 50- 50. On est là, on fait notre boulot et puis on verra», dit Pelletier.
Une fois de retour au Québec, l'artiste complétera sa tournée avec Le Gros Zorchestre et attendra de voir s'il a des offres pour Dracula. Sinon, il pourrait bien se lancer dans l'écriture d'un nouveau music-hall.
http://www.canoe.com/divertissement/arts-scene/nouvelles/2008/01/21/4784857-jdm.html
Alliana- Возраст : 37
Re: Lyon, Dracula
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Re: Lyon, Dracula
http://www.cyberpresse.ca/article/20080124/CPARTS04/801240746/1017/CPARTS
Le jeudi 24 janvier 2008
Dracula acclamé à Lyon
Louis-Bernard Robitaille
La Presse
Collaboration spéciale
Lyon
Depuis le 15 janvier et jusqu'à demain, Dracula, le spectacle musical animé par Bruno Pelletier est acclamé à la Maison de la danse de Lyon par le public et la critique. Une belle vitrine en vue d'une tournée européenne qu'il reste à concrétiser.
À 45 ans, Bruno Pelletier est devenu passablement zen, même si ce n'est pas le mot qu'il utilise. Trois bonnes heures avant de monter sur scène à la Maison de la danse, à Lyon, il se retire dans sa loge pour faire du yoga.
«J'ai besoin de faire le vide dans ma tête avant d'endosser le personnage de Dracula.» Il est vrai qu'il y aura également une heure et demie de maquillage, que le personnage est sombre, que le drame musical inspiré du célèbre personnage est une énorme machine. Autant de bonnes raisons pour se recueillir avant une véritable épreuve physique et vocale.
Mais il ne s'agit pas seulement de technique de relaxation. Bruno Pelletier est devenu philosophe: il ne boude pas son plaisir lorsque les affaires marchent, mais il se fait une raison quand ça ne marche pas.
Telle est l'histoire de ses relations avec la France: indépendamment du Temps des cathédrales («où on voulait m'enfermer à jamais»), il a connu de gros succès, mais il n'aura jamais fait la carrière énorme d'un Garou ou d'un Patrick Fiori.
«Je n'ai pas de regret, aucune amertume, dit-il aujourd'hui. J'ai rempli l'Olympia, le Bataclan, la Cigale, même si les ventes de disques n'ont jamais suivi. On voulait me formater dans un genre lyrique étroit, et moi j'ai refusé car je voulais rester libre de changer de registre. J'aurais peut-être dû passer ici plus de temps, m'accrocher davantage, mais il y avait des concessions que je n'avais pas envie de faire: je ne regrette rien, car je mène au Québec une vie extraordinaire, j'ai une belle carrière et j'ai gardé ma liberté.»
Avec cette production de Dracula à Lyon, c'est un peu la même chose: il y a du bon et du moins bon. «Nous sommes très contents d'être ici, explique Bruno Pelletier, Mais en même temps je me dis que ce serait dommage que ça s'arrête là.»
Programmé du 15 au 25 janvier à la prestigieuse Maison de la Danse - 1200 places, une programmation haut de gamme, principalement axée sur la danse contemporaine -, Dracula connaît un très grand succès, public et critique.
«Alors que la maison de disque, qui devait lancer un extrait sur les radios, nous a laissé tomber, dit le directeur de la maison, Guy Damet, nous avons reçu 8000 spectateurs en 10 jours, ce qui est formidable. La célébrité de Bruno Pelletier y est pour quelque chose.»
Mardi soir, en tout cas, il y avait dans la salle quelque 800 spectateurs, qui ont longuement ovationné les 10 chanteurs québécois (les mêmes qu'au Québec, à l'exception de Daniel Boucher). Et les articles louangeurs parus dans les médias de la région lyonnaise suffisent à faire un gros dossier de presse. Où il est question «du charme exotique de cette fantaisie dramatique», d'un «spectacle admirablement réglé». «Des voix superbes, des mélodies attachantes, une belle mécanique de mise en scène», écrit Le Progrès de Lyon.
Petite ombre au tableau: au départ, après Lyon, le spectacle devait se produire à Paris. «L'affaire était bouclée, explique Bruno Pelletier, mais un des éléments de la machine nous a fait faux bond dans le dernier virage (il s'agit de la maison de disques ndlr).
Du coup, le producteur parisien a décidé de laisser tomber. Ce qui changeait tout pour nous: le transport en Europe des décors et d'une équipe de 30 personnes devenait beaucoup trop onéreux pour seulement 10 représentations.» Il n'y a pas que l'aspect financier. Une production couronnée de succès à Paris constituait la meilleure vitrine possible dans la perspective d'une véritable tournée européenne. Désormais, la vitrine se résume à la Maison de la danse, ce qui change les données du problème. Car en France, presque tout se décide à Paris. Le fait que Dracula ait obtenu un article dans Le Parisien et un autre dans Le Point constitue déjà un exploit.
«Je connais le système français, dit Bruno Pelletier, et je mesure la difficulté. Mais je me dis que, même si ça se passe à Lyon, des producteurs étrangers peuvent également être séduits.»
Des producteurs étrangers de divers pays européens, il en est déjà venu une bonne douzaine, enthousiastes pour la plupart. La Maison de la danse a déjà produit des spectacles qui ont connu une longue vie par la suite. Et il arrive à Lyon d'avoir un rayonnement international, notamment avec la Biennale de la danse. Aujourd'hui, Bruno Pelletier envisage avec sérénité toutes les éventualités: y compris les meilleures.
Le jeudi 24 janvier 2008
Dracula acclamé à Lyon
Louis-Bernard Robitaille
La Presse
Collaboration spéciale
Lyon
Depuis le 15 janvier et jusqu'à demain, Dracula, le spectacle musical animé par Bruno Pelletier est acclamé à la Maison de la danse de Lyon par le public et la critique. Une belle vitrine en vue d'une tournée européenne qu'il reste à concrétiser.
À 45 ans, Bruno Pelletier est devenu passablement zen, même si ce n'est pas le mot qu'il utilise. Trois bonnes heures avant de monter sur scène à la Maison de la danse, à Lyon, il se retire dans sa loge pour faire du yoga.
«J'ai besoin de faire le vide dans ma tête avant d'endosser le personnage de Dracula.» Il est vrai qu'il y aura également une heure et demie de maquillage, que le personnage est sombre, que le drame musical inspiré du célèbre personnage est une énorme machine. Autant de bonnes raisons pour se recueillir avant une véritable épreuve physique et vocale.
Mais il ne s'agit pas seulement de technique de relaxation. Bruno Pelletier est devenu philosophe: il ne boude pas son plaisir lorsque les affaires marchent, mais il se fait une raison quand ça ne marche pas.
Telle est l'histoire de ses relations avec la France: indépendamment du Temps des cathédrales («où on voulait m'enfermer à jamais»), il a connu de gros succès, mais il n'aura jamais fait la carrière énorme d'un Garou ou d'un Patrick Fiori.
«Je n'ai pas de regret, aucune amertume, dit-il aujourd'hui. J'ai rempli l'Olympia, le Bataclan, la Cigale, même si les ventes de disques n'ont jamais suivi. On voulait me formater dans un genre lyrique étroit, et moi j'ai refusé car je voulais rester libre de changer de registre. J'aurais peut-être dû passer ici plus de temps, m'accrocher davantage, mais il y avait des concessions que je n'avais pas envie de faire: je ne regrette rien, car je mène au Québec une vie extraordinaire, j'ai une belle carrière et j'ai gardé ma liberté.»
Avec cette production de Dracula à Lyon, c'est un peu la même chose: il y a du bon et du moins bon. «Nous sommes très contents d'être ici, explique Bruno Pelletier, Mais en même temps je me dis que ce serait dommage que ça s'arrête là.»
Programmé du 15 au 25 janvier à la prestigieuse Maison de la Danse - 1200 places, une programmation haut de gamme, principalement axée sur la danse contemporaine -, Dracula connaît un très grand succès, public et critique.
«Alors que la maison de disque, qui devait lancer un extrait sur les radios, nous a laissé tomber, dit le directeur de la maison, Guy Damet, nous avons reçu 8000 spectateurs en 10 jours, ce qui est formidable. La célébrité de Bruno Pelletier y est pour quelque chose.»
Mardi soir, en tout cas, il y avait dans la salle quelque 800 spectateurs, qui ont longuement ovationné les 10 chanteurs québécois (les mêmes qu'au Québec, à l'exception de Daniel Boucher). Et les articles louangeurs parus dans les médias de la région lyonnaise suffisent à faire un gros dossier de presse. Où il est question «du charme exotique de cette fantaisie dramatique», d'un «spectacle admirablement réglé». «Des voix superbes, des mélodies attachantes, une belle mécanique de mise en scène», écrit Le Progrès de Lyon.
Petite ombre au tableau: au départ, après Lyon, le spectacle devait se produire à Paris. «L'affaire était bouclée, explique Bruno Pelletier, mais un des éléments de la machine nous a fait faux bond dans le dernier virage (il s'agit de la maison de disques ndlr).
Du coup, le producteur parisien a décidé de laisser tomber. Ce qui changeait tout pour nous: le transport en Europe des décors et d'une équipe de 30 personnes devenait beaucoup trop onéreux pour seulement 10 représentations.» Il n'y a pas que l'aspect financier. Une production couronnée de succès à Paris constituait la meilleure vitrine possible dans la perspective d'une véritable tournée européenne. Désormais, la vitrine se résume à la Maison de la danse, ce qui change les données du problème. Car en France, presque tout se décide à Paris. Le fait que Dracula ait obtenu un article dans Le Parisien et un autre dans Le Point constitue déjà un exploit.
«Je connais le système français, dit Bruno Pelletier, et je mesure la difficulté. Mais je me dis que, même si ça se passe à Lyon, des producteurs étrangers peuvent également être séduits.»
Des producteurs étrangers de divers pays européens, il en est déjà venu une bonne douzaine, enthousiastes pour la plupart. La Maison de la danse a déjà produit des spectacles qui ont connu une longue vie par la suite. Et il arrive à Lyon d'avoir un rayonnement international, notamment avec la Biennale de la danse. Aujourd'hui, Bruno Pelletier envisage avec sérénité toutes les éventualités: y compris les meilleures.
Re: Lyon, Dracula
Merci, aure.
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«Dracula», les dents modernes
Spectacle musical. A Lyon, le héros de Bram Stoker remis au goût du jour.
Envoyée spéciale à Lyon Marie-Christine VERNAY
QUOTIDIEN : vendredi 25 janvier 2008
Dracula, entre l’amour et la mort spectacle musical de Bruno Pelletier. Maison de la danse de Lyon (69), 8, avenue Jean-Mermoz. Dernière ce soir à 20 h30. Rens.: 04 72 78 18 00.
Connu et apprécié pour ses interprétations dans Starmania et Notre-Dame de Paris, le chanteur québécois Bruno Pelletier a eu l’idée de s’emparer du légendaire Dracula de l’auteur irlandais Bram Stoker. Librement inspiré du roman, le spectacle Dracula entre l’amour et la mort réunit une dizaine d’interprètes, tous québécois. Le livret du critique théâtral Richard Ouzounian met en scène le comte Vladimir Wallachia en balayant les époques, du Moyen-Age à aujourd’hui. Van Hesling l’érudit est dans l’humanitaire, comme sa fille Lucy, infirmière. Il y a aussi un couple épatant, le journaliste baroudeur Jonathan Harker, et son photographe-cameraman, plutôt rocker. Les vampiresses marchent en trio et ne sont nullement repoussantes.
Mina, qu’aime Dracula, est amoureuse du journaliste et militante engagée altermondialiste. Le narrateur est une marionnette. Bref, les personnages sont bien campés. Musicalement (la musique est signée Simon Leclerc) et vocalement, c’est parfait, d’autant que les paroles de Roger Tabra ne manquent pas de poésie. Le spectacle évite de donner dans le sanguinolent, les dents pointues et consorts gothiques. [i]La mise en scène d’Eric Villeneuve est astucieuse : pour éviter tout changement de décor, ce qui nuirait au rythme de la pièce, il a opté pour des projections, un système qu’il a mis au point avec sa compagnie Novalux. On passe ainsi allégrement du monde des vivants à celui des morts. Les projections permettent aussi d’isoler des scènes, dont celle, nuptiale, où Dracula consomme littéralement la belle Mina.
Bruno Pelletier est à l’aise dans le rôle du comte errant. N’était son costume de cuir marron jaunasse, peu flatteur, tout y serait, car il a une élégance naturelle. Sylvain Cossette, figures des plus populaires dans la musique québécoise, se glisse facilement dans la peau d’un journaliste fébrile fou amoureux de son sujet. Matt Laurent, le photographe, est tout aussi tonique et se sent chez lui auprès des goules. Pierre Flynn incarne avec sérénité le scientifique érudit et paternel. Les vampiresses Brigitte Marchand, Elyzabeth Diaga et Rita Tabbakh sont pleines de malice. Andrée Watters est toute de douceur dans le personnage de Mina, et Gabrielle Destroismaisons donne à Lucy l’espièglerie requise.
Bref, à dix, les interprètes parviennent à tenir l’attention des spectateurs pendant plus de deux heures. C’est une performance, car sur le sujet déjà maintes fois traité par le cinéma, l’entreprise était risquée. Ce spectacle, créé en 2006 à Montréal et présenté en avant-première européenne à Lyon, est une ode à tous les Etranges étrangers, comme dit le titre d’une des chansons. Un peu de danse n’aurait pas nui à l’ensemble, car les personnages sont trop souvent immobiles, mais on ne peut tout demander. Equilibré, rythmé, ce spectacle musical est promis à une longue carrière. 116 000 spectateurs ont déjà été conquis, lors des cent représentations en 2006. A Lyon, ils ont joué à guichets fermés. Les vampires devraient gagner Paris.
http://www.liberation.fr/culture/theatreetdanse/306004.FR.php
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«Dracula», les dents modernes
Spectacle musical. A Lyon, le héros de Bram Stoker remis au goût du jour.
Envoyée spéciale à Lyon Marie-Christine VERNAY
QUOTIDIEN : vendredi 25 janvier 2008
Dracula, entre l’amour et la mort spectacle musical de Bruno Pelletier. Maison de la danse de Lyon (69), 8, avenue Jean-Mermoz. Dernière ce soir à 20 h30. Rens.: 04 72 78 18 00.
Connu et apprécié pour ses interprétations dans Starmania et Notre-Dame de Paris, le chanteur québécois Bruno Pelletier a eu l’idée de s’emparer du légendaire Dracula de l’auteur irlandais Bram Stoker. Librement inspiré du roman, le spectacle Dracula entre l’amour et la mort réunit une dizaine d’interprètes, tous québécois. Le livret du critique théâtral Richard Ouzounian met en scène le comte Vladimir Wallachia en balayant les époques, du Moyen-Age à aujourd’hui. Van Hesling l’érudit est dans l’humanitaire, comme sa fille Lucy, infirmière. Il y a aussi un couple épatant, le journaliste baroudeur Jonathan Harker, et son photographe-cameraman, plutôt rocker. Les vampiresses marchent en trio et ne sont nullement repoussantes.
Mina, qu’aime Dracula, est amoureuse du journaliste et militante engagée altermondialiste. Le narrateur est une marionnette. Bref, les personnages sont bien campés. Musicalement (la musique est signée Simon Leclerc) et vocalement, c’est parfait, d’autant que les paroles de Roger Tabra ne manquent pas de poésie. Le spectacle évite de donner dans le sanguinolent, les dents pointues et consorts gothiques. [i]La mise en scène d’Eric Villeneuve est astucieuse : pour éviter tout changement de décor, ce qui nuirait au rythme de la pièce, il a opté pour des projections, un système qu’il a mis au point avec sa compagnie Novalux. On passe ainsi allégrement du monde des vivants à celui des morts. Les projections permettent aussi d’isoler des scènes, dont celle, nuptiale, où Dracula consomme littéralement la belle Mina.
Bruno Pelletier est à l’aise dans le rôle du comte errant. N’était son costume de cuir marron jaunasse, peu flatteur, tout y serait, car il a une élégance naturelle. Sylvain Cossette, figures des plus populaires dans la musique québécoise, se glisse facilement dans la peau d’un journaliste fébrile fou amoureux de son sujet. Matt Laurent, le photographe, est tout aussi tonique et se sent chez lui auprès des goules. Pierre Flynn incarne avec sérénité le scientifique érudit et paternel. Les vampiresses Brigitte Marchand, Elyzabeth Diaga et Rita Tabbakh sont pleines de malice. Andrée Watters est toute de douceur dans le personnage de Mina, et Gabrielle Destroismaisons donne à Lucy l’espièglerie requise.
Bref, à dix, les interprètes parviennent à tenir l’attention des spectateurs pendant plus de deux heures. C’est une performance, car sur le sujet déjà maintes fois traité par le cinéma, l’entreprise était risquée. Ce spectacle, créé en 2006 à Montréal et présenté en avant-première européenne à Lyon, est une ode à tous les Etranges étrangers, comme dit le titre d’une des chansons. Un peu de danse n’aurait pas nui à l’ensemble, car les personnages sont trop souvent immobiles, mais on ne peut tout demander. Equilibré, rythmé, ce spectacle musical est promis à une longue carrière. 116 000 spectateurs ont déjà été conquis, lors des cent représentations en 2006. A Lyon, ils ont joué à guichets fermés. Les vampires devraient gagner Paris.
http://www.liberation.fr/culture/theatreetdanse/306004.FR.php
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Re: Lyon, Dracula
Ммм... мой французский настолько плох, или тут действительно о планах на Париж речь идет?Maisy пишет: Les vampires devraient gagner Paris.
Re: Lyon, Dracula
Les vampires devraient gagner Paris.
Как-то не решусь я утверждать что-либо только на базе этой одной фразы.
Как-то не решусь я утверждать что-либо только на базе этой одной фразы.
Re: Lyon, Dracula
Я бы сказала, что здесь скорее сожаление.
Спектакль посмотрело много человек (116000 в 2006г и в Лионе - "полный аншлаг") и при таких темпах они МОГЛИ БЫ завоевать и Париж.116 000 spectateurs ont déjà été conquis, lors des cent représentations en 2006. A Lyon, ils ont joué à guichets fermés. Les vampires devraient gagner Paris.
Winter- Возраст : 38
Re: Lyon, Dracula
Ну, постараемся быть оптимистами. В конце концов, приглашающие стороны, прежде всего, хотят заработать. Может, предложения еще будут.
Только вдруг они опять релиз отодвинут...
Только вдруг они опять релиз отодвинут...
Re: Lyon, Dracula
http://cc.msnscache.com/cache.aspx?q=72785504280930&mkt=en-US&lang=en-US&w=90213136&FORM=CVRE6
"Dracula : between love and death" From Tuesday, January 15 2008 to Friday, January 25 2008
A multimedia performance, full of color, and magnificent song!
The most beautiful voices of Quebec are reunited on stage around Bruno Pelletier, the unforgettable Gringoire of Notre Dame, actor from Temps des Cathédrales. Very loosely inspired by the novel Bram Stoker first published in 1897 and the film by Francis Ford Coppola, this audacious musical drama retraces the steps of the mythical warrior prince from the Middle Ages to the middle of the 21st century.
For the love of a women, suspected of carrying the «curse of the devil», Dracula accepts eternal damnation. Condemned to wander through eternity, he searchs for the soul of his lost love, the woman for whom he sacrificed everything and the one who will bring him salvation. Thus the audience is transported to the year 2050, somewhere in Eastern Europe where society has been ravaged by war and conflict, in order to be led, by a giant puppet, to all the people who will fill the desire of Dracula's conquest.
A multimedia performance, full of color, and magnificent song, We are what we are, Mina, Why… A triumph for Quebec!
http://www.zone3.ca/dracula/index.htm
Mairie, 215, rue Duguesclin69003 LYON, MAISON DE LA DANSE, 8 avenue Jean-Mermoz, LYON
"Dracula : between love and death" From Tuesday, January 15 2008 to Friday, January 25 2008
A multimedia performance, full of color, and magnificent song!
The most beautiful voices of Quebec are reunited on stage around Bruno Pelletier, the unforgettable Gringoire of Notre Dame, actor from Temps des Cathédrales. Very loosely inspired by the novel Bram Stoker first published in 1897 and the film by Francis Ford Coppola, this audacious musical drama retraces the steps of the mythical warrior prince from the Middle Ages to the middle of the 21st century.
For the love of a women, suspected of carrying the «curse of the devil», Dracula accepts eternal damnation. Condemned to wander through eternity, he searchs for the soul of his lost love, the woman for whom he sacrificed everything and the one who will bring him salvation. Thus the audience is transported to the year 2050, somewhere in Eastern Europe where society has been ravaged by war and conflict, in order to be led, by a giant puppet, to all the people who will fill the desire of Dracula's conquest.
A multimedia performance, full of color, and magnificent song, We are what we are, Mina, Why… A triumph for Quebec!
http://www.zone3.ca/dracula/index.htm
Mairie, 215, rue Duguesclin69003 LYON, MAISON DE LA DANSE, 8 avenue Jean-Mermoz, LYON
Re: Lyon, Dracula
http://www.lyon-webzine.com/culture/event-2936-dracula-un-spectacle-rouge-sangdracula-un-spectacle-rouge-sang.html
Dracula : Un spectacle rouge sang
evenementTemps libre01::SortiesSociété02::Culture
Le Québec s’est invité à la Maison de la Danse. Bruno Pelletier et sa troupe y présentaient Dracula. Un spectacle que le directeur Guy Darmet a qualifié d’ « OVNI » lors de sa présentation en début de saison. La Maison de la Danse a fait le pari d’une comédie musicale noire et originale. Une représentation vivante dans une histoire faite de morts : le défi était audacieux mais réussi.
Le spectacle fait salle comble depuis dix jours. Même le directeur de la Maison de la Danse, Guy Darmet se mêle aux fauteuils des spectateurs pour revoir ce chef d’œuvre de la littérature. Un livre reconnu et une adaptation cinématographique réussie, tout le monde attend la version comédie musicale. Dans les bruits de couloir, on parle d’un véritable succès au Québec, les lyonnais sont venus en juger par eux même.
La salle se plonge dans le noir, l’histoire de Dracula peut commencer. C’est une marionnette grandeur nature qui présente la situation. Un air effrayant, une voix grave, elle nous met tout de suite dans l’ambiance médiévale. C’est l’histoire d’un guerrier cruel et vaillant. Il sillonne les champs de bataille jusqu’à ce qu’il tombe éperdument amoureux. Seulement le destin se retourne contre lui, cette femme qu’il aime tant n’est autre que « le fléau du diable ». Plus cruelle que lui, elle lui transmet son mal… Le guerrier devient le comte Dracula immortel et malheureux. Il traverse les époques à la recherche de l’âme de sa bien aimée. Tant qu’il ne l’aura pas trouvé, il n’aura pas de repos. Seulement, sa quête fera couler du sang.
Le contexte est posé : la comédie musicale commence réellement en 2050, quelque part dans l’est. Le monde est ravagé. Cinq personnages feront l’histoire : un journaliste, un photographe, une femme, un chercheur et sa fille. Tous cherchent des réponses à ce mal, des réponses en chansons. On retrouve les grandes voix du Québec dans un décor plus vrai que nature. Le ciel menaçant, les rochers… et Dracula. Bruno Pelletier l’incarne à merveille. La grâce d’un comte avec les traits du malheur. Il joue de sa canne et de son cynisme. Tous les personnages tentent de le défier… en vain. Les plus audacieux meurent dans des scènes de combats rythmées et violentes. Les plus intellectuels se battent avec les mots et les chants. Dracula a autant de force dans ses gestes que dans sa voix.
Le cocktail est explosif : de l’action et de l’émotion sur des chansons poétiques. Jouer l’amour et la haine et montrer qu’il n’y a qu’un pas. La comédie musicale se termine sur un combat entre Dracula et le journaliste : un combat pour la même femme. L’un croit y voir son amour perdu, l’autre veut vivre l’avenir avec elle. Un duel d’homme qui se solde par l’échec de Dracula. Mina lui a tenu tête, il sait sa quête désespérée, il s’abandonne seul dans sa noirceur.
Certes, il n’y a aucune chorégraphie pendant deux heures, mais les comédiens sont tellement en mouvement, tellement habités par leur personnage, qu’on les sent danser à chaque déplacement. Les chansons sont douces puis rocks, les textes sont recherchés, l’interprétation est bleuffante… tout est réuni pour une beau spectacle. Si ce n’est l’histoire, un peu trop triste et violente, à l’image de Bruno Pelletier, majestueux dans la cape de Dracula.
Bruno Pelletier, de Starmania à Dracula
En France, on connaît le québécois par ses apparitions dans des comédies musicales. L’opéra rock de Starmania en 1992, Gringoire dans Notre Dame de Paris en 1997 et aujourd’hui Dracula : entre l’amour et la mort. Il n’y a qu’à chantonner « le temps des cathédrales » pour se souvenir de cette voix puissante qui jouait aux côtés de Quasimodo.
Mais au Québec, la notoriété de Bruno Pelletier ne s’arrête pas là. Il est une vraie star nationale. Une star qui a commencé dans un petit groupe de copain. Chanteur rock vedette, il participe a des concours. Sa carrière est lancée. Aujourd’hui, on s’arrache ses albums au Canada : Défaire l’amour, Miserere, D’autres rives, Un monde à l’envers, Concert de Noël…
Déjà vingt ans de métier et l’on reconnaît à Bruno Pelletier son talent d’artiste solo et d’interprète dans de grandes comédies musicales. Avec Dracula, il ajoute une nouvelle corde à son arc : celle de directeur artistique.
www.maisondeladanse.com
www.brunopelletier.com
29/01/08 par : Aurélie BEAU
Dracula : Un spectacle rouge sang
evenementTemps libre01::SortiesSociété02::Culture
Le Québec s’est invité à la Maison de la Danse. Bruno Pelletier et sa troupe y présentaient Dracula. Un spectacle que le directeur Guy Darmet a qualifié d’ « OVNI » lors de sa présentation en début de saison. La Maison de la Danse a fait le pari d’une comédie musicale noire et originale. Une représentation vivante dans une histoire faite de morts : le défi était audacieux mais réussi.
Le spectacle fait salle comble depuis dix jours. Même le directeur de la Maison de la Danse, Guy Darmet se mêle aux fauteuils des spectateurs pour revoir ce chef d’œuvre de la littérature. Un livre reconnu et une adaptation cinématographique réussie, tout le monde attend la version comédie musicale. Dans les bruits de couloir, on parle d’un véritable succès au Québec, les lyonnais sont venus en juger par eux même.
La salle se plonge dans le noir, l’histoire de Dracula peut commencer. C’est une marionnette grandeur nature qui présente la situation. Un air effrayant, une voix grave, elle nous met tout de suite dans l’ambiance médiévale. C’est l’histoire d’un guerrier cruel et vaillant. Il sillonne les champs de bataille jusqu’à ce qu’il tombe éperdument amoureux. Seulement le destin se retourne contre lui, cette femme qu’il aime tant n’est autre que « le fléau du diable ». Plus cruelle que lui, elle lui transmet son mal… Le guerrier devient le comte Dracula immortel et malheureux. Il traverse les époques à la recherche de l’âme de sa bien aimée. Tant qu’il ne l’aura pas trouvé, il n’aura pas de repos. Seulement, sa quête fera couler du sang.
Le contexte est posé : la comédie musicale commence réellement en 2050, quelque part dans l’est. Le monde est ravagé. Cinq personnages feront l’histoire : un journaliste, un photographe, une femme, un chercheur et sa fille. Tous cherchent des réponses à ce mal, des réponses en chansons. On retrouve les grandes voix du Québec dans un décor plus vrai que nature. Le ciel menaçant, les rochers… et Dracula. Bruno Pelletier l’incarne à merveille. La grâce d’un comte avec les traits du malheur. Il joue de sa canne et de son cynisme. Tous les personnages tentent de le défier… en vain. Les plus audacieux meurent dans des scènes de combats rythmées et violentes. Les plus intellectuels se battent avec les mots et les chants. Dracula a autant de force dans ses gestes que dans sa voix.
Le cocktail est explosif : de l’action et de l’émotion sur des chansons poétiques. Jouer l’amour et la haine et montrer qu’il n’y a qu’un pas. La comédie musicale se termine sur un combat entre Dracula et le journaliste : un combat pour la même femme. L’un croit y voir son amour perdu, l’autre veut vivre l’avenir avec elle. Un duel d’homme qui se solde par l’échec de Dracula. Mina lui a tenu tête, il sait sa quête désespérée, il s’abandonne seul dans sa noirceur.
Certes, il n’y a aucune chorégraphie pendant deux heures, mais les comédiens sont tellement en mouvement, tellement habités par leur personnage, qu’on les sent danser à chaque déplacement. Les chansons sont douces puis rocks, les textes sont recherchés, l’interprétation est bleuffante… tout est réuni pour une beau spectacle. Si ce n’est l’histoire, un peu trop triste et violente, à l’image de Bruno Pelletier, majestueux dans la cape de Dracula.
Bruno Pelletier, de Starmania à Dracula
En France, on connaît le québécois par ses apparitions dans des comédies musicales. L’opéra rock de Starmania en 1992, Gringoire dans Notre Dame de Paris en 1997 et aujourd’hui Dracula : entre l’amour et la mort. Il n’y a qu’à chantonner « le temps des cathédrales » pour se souvenir de cette voix puissante qui jouait aux côtés de Quasimodo.
Mais au Québec, la notoriété de Bruno Pelletier ne s’arrête pas là. Il est une vraie star nationale. Une star qui a commencé dans un petit groupe de copain. Chanteur rock vedette, il participe a des concours. Sa carrière est lancée. Aujourd’hui, on s’arrache ses albums au Canada : Défaire l’amour, Miserere, D’autres rives, Un monde à l’envers, Concert de Noël…
Déjà vingt ans de métier et l’on reconnaît à Bruno Pelletier son talent d’artiste solo et d’interprète dans de grandes comédies musicales. Avec Dracula, il ajoute une nouvelle corde à son arc : celle de directeur artistique.
www.maisondeladanse.com
www.brunopelletier.com
29/01/08 par : Aurélie BEAU
Re: Lyon, Dracula
Если кому-то интересно, то я сделала такую "нарезку" из разных статей про "Дракулу". По большому счету, в них написано одно и то же, но есть некоторые интересные детали. И иногда просто приятно почитать .
Из статьи Dracula hante la Maison de la Danse (Дракула преследует Мэзон де ля Данс)
В Квебеке главным событием 2006 года стал мюзикл «Дракула». При участии Брюно Пельтье, исполнявшего ранее роль Гренгуара в «Нотр-Дам де Пари», спектакль стал успешным во всей провинции, было дано более 100 представлений, мюзикл увидело около 120 тысяч зрителей. Среди зрителей-энтузиастов, оказался и любитель мюзиклов, Ги Дарме, директор Мэзон де ля Данс в Лионе, который решил эксклюзивно представить спектакль в Лионе.
Вы собираетесь как-то адаптировать спектакль для французской публики?
Б.П.: Нет, совсем нет. «Дракула» развивался как «проект в процессе», это непрерывная работа. Спектакль эволюционировал, начиная с премьеры, и мы никогда не рассматривали его, как нечто завершенное и неизменное. Единственное отличие от спектакля в Монреале – это технический порядок. Потому что у зала в Лионе другая конфигурация.
Перед тем, как начать работу над этой темой, что знали вы о Дракуле?
Немного. Идея пришла ко мне после просмотра фильма Френсиса Форда Копполы в 1992. Коппола нашел больше исторических фактов, чем в легендарном романе Брэма Стокера, он обошел клише о вампирах.
В то время у меня не было ни средств, ни связей, чтобы поставить такой проект, но где-то в моей голове жила эта идея. Я участвовал в «Стармании», затем в «Нотр-Дам де Пари», потом несколько лет я занимался сольной карьерой. И тогда мне позвонили продюсеры, чтобы спросить, почему я больше не играю в мюзиклах. Я ответил, что не было ни одной идеи, ни одного персонажа, которые бы заинтересовали меня до такой степени, чтобы я снова занялся музыкальными постановками. Чтобы я вернулся к этому, требовался захватывающий сюжет. И я вновь подумал о Дракуле.
Но в этой постановке вы не просто исполнитель?
Нет, когда я подал эту идею продюсерам, я им сказал, что сам хочу участвовать в постановке и быть художественным директором проекта. Сначала, я не хотел играть в спектакле, но продюсеры пожелали, чтобы я исполнял главную роль. Так что мне пришлось сидеть сразу на нескольких стульях.
Чего вы опасались, начиная работу над подобной темой?
Я не хотел, чтобы спектакль был похож на пародию, а-ля Хэллоуин. Дракула – персонаж, который разговаривает со всем миром. Каждый, так или иначе, знает о нем. Но он настоящий исторический персонаж, он в самом деле существовал, и сыграл важную роль в защите христианской веры от Оттоманской империи. И мне хотелось проработать и эту тему, а не только эпизоды с кровавыми укусами.
Кого напоминает ваш Дракула?
Он современный герой. История разворачивается в 2050 году. Дракула – персонаж, который совершенно опустошен, он заключит один договор. В нашей истории, его обращает в вампира женщина, которую он впоследствии теряет. Он пройдет сквозь время, чтобы обрести ее вновь.
Мы попытались найти новый «почерк» - что-то среднее между французским способом представлять мюзиклы, как это делает в частности Люк Пламондон, и тем, как ставят мюзиклы англо-саксонцы. У нас больше песен, чем диалогов, но нет танцоров.
Из статьи Draculaentreenscène (Дракула выходит на сцену)
Что происходит с мифом о Дракуле на сцене?
То, что мы делаем – это не приторно-сладкая история. Дух спектакля и внешний декор позаимствованы из того мира, в котором существуют Энки Билал, Матрица и Мэрилин Мэнсон. У спектакля две основные темы: поиски утраченной любви и понятия добра и зла. Дракулу считают отрицательным персонажем, но на самом деле, он заставляет человека обратиться к самому себе, увидеть свою жестокость и, например, то, как он разрушает природу. Спектакль соединяет в себе театр, пение и средства мультимедиа. Постановка довольно камерная, и все в огромной степени зависит от певцов.
Из статьи Pelletier puts blood, sweat and tears into Dracula («Дракула» Пельтье: кровь, потислезы).
«Лично для меня, как для артиста, было очень важно подчеркнуть человечность Дракулы», - говорит он. «Я хотел, чтобы зрители поняли, что хотя этот герой и совершил несколько ужасных вещей, но это лишь потому, что он сильно страдал».
Готовясь к роли, Пельтье выполнял свое «домашнее задание». «Я прочитал роман Стокера, и много книг о вампиризме и культе Дракулы, а также исторические труды о Владе-Сажателе-на-кол (воителе, жившем в 15 веке, на котором предположительно и основана легенда о Дракуле)».
Плюс ко всему он посмотрел столько фильмов о вампирах, что их ему хватило бы для того, чтобы не спать до конца жизни.
«У меня есть некоторая слабость к фильму Мурно «Носферату» (1922)», - говорит он. «Еще мне нравится Бела Лугоси – он представил нам Дракулу как аристократа. Версия Копполы – это шедевр. Он воздает должное многим старым фильмам. И Гэри Олдман великолепен».
Пельтье знал, что его неизбежно будут сравнивать с прошлыми и будущими исполнителями роли Дракулы, поэтому очень хотел по-своему интерпретировать персонаж.
«Я спросил себя: «Какого Дракулу я хочу видеть?». Я исключил многие клише. Моей целью было ввести зрителей в замешательство, заставить их переосмыслить образ Дракулы, который у них был до этого».
Например, костюмы: вы не найдете развевающихся накидок с капюшоном или алых поясов в шкафу у Дракулы. «Мы знали, что не хотим, чтобы он был одет в черное», - говорит Пельтье. «Мы это видели уже столько раз. Вместо этого, мы одели его в коричневую кожу. Этот цвет напоминает о земле, он чувственный и звероподобный. Наш Дракула скорее похож на байкера, чем на графа».
Из статьи Dracula : bonsangnesauraitmentir («Дракула»: свежая кровь не соврет)
«Дракула» - мюзикл, в котором есть все, что необходимо постановкам этого жанра. Превосходные голоса, запоминающиеся мелодии, вечные темы (добро и зло), и великолепная сценография. Декорации включают в себя спроецированное видео и спецэффекты, создающие необходимую обстановку. Что касается костюмов, то они особенно удались. Спектакль совершенен в такой мере, что возникает ощущение, как будто ты смотришь фильм на DVD.
Необходимо дождаться второй части, чтобы этот механизм немного разошелся.
Исполнители приближаются к публике, а многочисленные соло в полной мере демонстрируют вокальные данные Брюно Пельтье и Сильвэна Коссетта. Из всего сказанного следует, что постановка больше напоминает рок-оперу с мощными ритмами и ревущими гитарами. И в таком музыкальном оформлении Дракула себя прекрасно чувствует.
Из статьи
DRACULA: Résurrection en France?
«Дракула»: ВоскрешениевоФранции?
«Дракула» приезжает во Францию в то время, когда рынок и так уже насыщен музыкальными спектаклями.
«Как в Квебеке, так и во Франции, мы заключаем рискованное пари. Тем более, что во Франции многие мюзиклы провалились по той лишь причине, что хотели тут же повторить успех «Нотр-Дам де Пари».
«Ставка пока не выиграна. Наши шансы 50/50. Мы здесь, мы делаем свою работу, а там посмотрим», - говорит Пельтье.
Вернувшись в Квебек, артист завершит свое турне с ГрозОркестром, и будет ждать новых предложений относительно «Дракулы». Если же их не будет, он вполне возможно начнет работу над новым мюзиклом.
Из статьи Autres Scènes. Dracula, Entre l’amour et la mort
Влад-кровавый кошмар Центральной Европы не мог представить, что его кровопролитная история породит целый ряд самых разных, непохожих один на другого, последователей. От самого устрашающего вампира Носферату до подвижного Тома Круза, вампиры седьмьго искусства особенно любят юных дев с изящной шеей и нежной кожей. Вампиры на экране путешествуют по беспокойным водам – от жалкого вампира из дурацкого фильма, через юмор Полански, к ужасу Карпентера. Но на сцене герой романа Брэма Стокера «Дракула» не нашел воплощения, страх перед театральными подмостками и набожными людьми?
Дракула – несчастный влюбленный
Влад Цепеш стал проклятым, вампиром, который питается кровью своих жертв. Его проклятье – жить без своей возлюбленной, прекрасной Эльмины, поиски которой он продолжает из века в век. Там, где вампиры, там и охотники на вампиров. В наши дни они по-прежнему пользуются бабушкиными средствами: осиновые колья, чеснок, распятие, но и не пренебрегают технологическими новинками и мульти-медиа. От Средних веков до 21 века, любовь – кредо персонажей этой музыкальной постановки. В отношении спектакля мы предпочитаем говорить о музыкальном театре, а не о мюзикле, так как это понятие в последние годы несколько дискредитировало себя обилием музыкальных постановок, сделанных легкомысленно и без профессионализма, и поэтому оно никак не подходит для определения «Дракулы».
От эпохи соборов до смертельного поцелуя
Брюно Пельтье не только певец, которого французская публика узнала благодаря «Нотр-Дам де Пари», где он играл Гренгуара, поэта, чья песня «Эпоха соборов» находилась на вершинах радио хит-парадов. У звезды из Квебека есть сольная карьера, за которой продолжают следить во Франции, и уже, наверное, самое время избавиться от этикеток. Да, ты можешь быть певцом, но одновременно ты можешь быть и актером, танцором! Брюно Пельтье – это кладезь талантов, композитор, рок-певец, участвовавший в «Легенде о Джимми» Люка Пламондона, затем в «Стармании», он выпускает сольные альбомы, дает концерты, появляется на телевидении, а сейчас он совершает долгожданное французской публикой возвращение вместе со спектаклем, появившимся благодаря его собственной задумке.
Брюно Пельтье – творец этого прекрасного проекта. Он приложил много усилий для того, чтобы спектакль появился. Он заключил контракт с Роже Табра, который написал тексты, с Симоном Леклерком, написавшим музыку на либретто Ришара Узуняна; певец попросил сделать из Дракулы образ трагического и романтического влюбленного. Сценография Григория Гладия одновременно и китчевая, и готичная. Певцы не статичны. Брюно работал с целой командой актеров-певцов, и этот факт меняет многое. Свет и спроецированные видео-изображения через века переносят зрителя в замок в Карпатах, где спит не Спящая Красавица, а князь с ледяным взглядом, поцелуи которого забыть нельзя, потому что эти поцелуи будут последними в вашей жизни.
Брюно Пельтье окружают 9 артистов с опытом работы на сцене. Все голоса великолепны: Андрэ Уоттрес, прекрасная Эльмина, Габриэль Детруамэзон, Люси с ангельским голосом, и Сильвэн Коссетт, замечательный исполнитель роли Джонатана, который стал для нас настоящим открытием, парадоксально звучит, когда говоришь об артисте, который поет по-французски и уже продал более 500 тысяч альбомов. Можно задаться вопросом о том, как мало распространены франкофонные песни! Чертовски прекрасные вампирессы внесли оживление в мужскую часть аудитории! Рассказчик в спектакле – человек-марионетка Гран-Люи, в исполнении Луи Гане, с его хриплым и глубоким голосом. Симбиоз актера и марионетки совершенен. Костюмы Жана Фили подчеркивают достоинства каждого из труппы, и придают особый шарм спектаклю, у которого уже и так есть своя собственная эстетика.
В спектакле все продумано до мелочей. Даже слишком, могут сказать некоторые вечно недовольные зрители. Но разве это «слишком», когда есть мелодичные и смелые аранжировки, когда есть труппа, в которой каждая роль рассматривается как главная, красивая музыка и запоминающиеся слова?
Брюно Пельтье, который очаровал нас в образе Гренгуара, возвращается с амбициозным проектом. Он может быть доволен, поскольку спектакль, имевший очень большой успех в Квебеке, определенно удался. Его вокальная техника, зрелая, совершающая переходы в тональности от невероятной нежности к невероятной мощи, придает каждой песне, которую он исполняет, незабываемый рельеф. Мы знаем его как певца, но здесь он проявляет себя как отличный актер с харизматичной манерой игры.
Этот «Дракула» - настоящий правитель. В ожидании спектаклей в Париже, которые не проходят там потому что продюсеры не догадаются взять этот черный бриллиант, поезд может доставить вас в самый соблазнительный замок вампиров, вас с улыбкой встретят в Ля Мэзон де ля Данс в Лионе, где происходит немало интересного.
Из статьи Draculaacclamé à Lyon(Шумный успех «Дракулы» в Лионе)
В 45 лет Брюно Пельтье стал относительно умиротворенным, даже если это не то слово, которое он сам использует. За три часа до того, как подняться на сцену Мэзон де ля Данс, он удаляется в свою комнату, чтобы заняться йогой.
«Мне нужно освободить голову ото всех мыслей, прежде чем войти в образ Дракулы». Предстоит еще полтора часа макияжа, мрачный персонаж, музыкальная драма, вдохновленная знаменитым героем, представляет собой огромный механизм. Тем больше причин, чтобы собраться с силами перед настоящим физическим и вокальным испытанием.
Однако, дело тут не только в технике расслабления. Брюно Пельтье стал философом: он не раздувается от удовольствия, когда дела идут хорошо, и смиряется, когда не все в порядке. Это об истории его отношений с Францией: независимо от «Эпохи соборов» («в которой меня хотели закрыть навеки»), у него был большой успех, но он никогда бы не сделал такой громкой карьеры, как у Гару или Патрика Фьори.
«Я не испытываю сожалений, никакой горечи, - говорит он сегодня. Я заполнял такие залы, как Олимпия, Батаклан, Сигаль, даже если за этим никогда не следовало увеличение продаж дисков. Меня хотели видеть только в узком лирическом амплуа, а я отказался, потому что мне хотелось остаться свободным менять стиль. Возможно, я должен бы был провести здесь больше времени, чтобы укрепить свое положение, но для этого мне бы пришлось заниматься тем, чем я не хотел: я ни о чем не сожалею, потому что в Квебеке у меня невероятная жизнь, у меня прекрасная карьера и я сохранил свою свободу».
С постановкой «Дракулы» в Лионе примерно такая же ситуация: есть как хорошие моменты, так и не очень. «Мы чрезвычайно рады, что мы здесь, - объясняет Брюно Пельтье. Но в то же самое время, я говорю себе, что было бы досадно, если здесь же все и закончится».
«Звукозаписывающий дом, который должен был запустить одну композицию в радиоэфирах, обманул нас, - говорит директор Ги Даме, - за 10 дней спектакль посмотрели 8 тысяч зрителей, и это замечательно. Популярность Брюно Пельтье сыграла в этом не последнюю роль».
Во вторник вечером, во всяком случае, в зале было 800 зрителей, которые долго аплодировали певцам из Квебека (из оригинального состава отсутствовал только Даниэль Буше). Хвалебных статей, которые появились в лионской прессе, достаточно, чтобы составить большое досье.
Маленькое облако на голубом небе: поначалу предполагалось, что после Лиона, спектакль покажут в Париже. «Дело было улажено, - объясняет Брюно Пельтье, - но один из элементов механизма подвел нас на последнем вираже (речь идет о звукозаписывающем доме – прим.ред.).
Поэтому продюсер из Парижа решил оставить эту затею. Для нас это все изменило, поскольку перевозка в Европу декораций и команды из 30 человек - очень дорогое мероприятие только лишь для 10 спектаклей». И здесь речь идет не только о финансах. Успех постановки в Париже – это лучшая реклама для того, чтобы состоялось настоящее турне по Европе. Сейчас же единственной рекламой станет зал Мэзон де ля Данс, что меняет суть вопроса, потому что во Франции практически все решается в Париже. Достижением стало уже в то, что статьи о «Дракуле» появилась в LeParisien и LePoint.
«Я знаком с французской системой, - говорит Пельтье, - и я осознаю всю сложность проблемы. Но я говорю себе, что даже если спектакль пройдет только в Лионе, иностранные продюсеры также могут заинтересоваться проектом».
Из статьи Dracula hante la Maison de la Danse (Дракула преследует Мэзон де ля Данс)
В Квебеке главным событием 2006 года стал мюзикл «Дракула». При участии Брюно Пельтье, исполнявшего ранее роль Гренгуара в «Нотр-Дам де Пари», спектакль стал успешным во всей провинции, было дано более 100 представлений, мюзикл увидело около 120 тысяч зрителей. Среди зрителей-энтузиастов, оказался и любитель мюзиклов, Ги Дарме, директор Мэзон де ля Данс в Лионе, который решил эксклюзивно представить спектакль в Лионе.
Вы собираетесь как-то адаптировать спектакль для французской публики?
Б.П.: Нет, совсем нет. «Дракула» развивался как «проект в процессе», это непрерывная работа. Спектакль эволюционировал, начиная с премьеры, и мы никогда не рассматривали его, как нечто завершенное и неизменное. Единственное отличие от спектакля в Монреале – это технический порядок. Потому что у зала в Лионе другая конфигурация.
Перед тем, как начать работу над этой темой, что знали вы о Дракуле?
Немного. Идея пришла ко мне после просмотра фильма Френсиса Форда Копполы в 1992. Коппола нашел больше исторических фактов, чем в легендарном романе Брэма Стокера, он обошел клише о вампирах.
В то время у меня не было ни средств, ни связей, чтобы поставить такой проект, но где-то в моей голове жила эта идея. Я участвовал в «Стармании», затем в «Нотр-Дам де Пари», потом несколько лет я занимался сольной карьерой. И тогда мне позвонили продюсеры, чтобы спросить, почему я больше не играю в мюзиклах. Я ответил, что не было ни одной идеи, ни одного персонажа, которые бы заинтересовали меня до такой степени, чтобы я снова занялся музыкальными постановками. Чтобы я вернулся к этому, требовался захватывающий сюжет. И я вновь подумал о Дракуле.
Но в этой постановке вы не просто исполнитель?
Нет, когда я подал эту идею продюсерам, я им сказал, что сам хочу участвовать в постановке и быть художественным директором проекта. Сначала, я не хотел играть в спектакле, но продюсеры пожелали, чтобы я исполнял главную роль. Так что мне пришлось сидеть сразу на нескольких стульях.
Чего вы опасались, начиная работу над подобной темой?
Я не хотел, чтобы спектакль был похож на пародию, а-ля Хэллоуин. Дракула – персонаж, который разговаривает со всем миром. Каждый, так или иначе, знает о нем. Но он настоящий исторический персонаж, он в самом деле существовал, и сыграл важную роль в защите христианской веры от Оттоманской империи. И мне хотелось проработать и эту тему, а не только эпизоды с кровавыми укусами.
Кого напоминает ваш Дракула?
Он современный герой. История разворачивается в 2050 году. Дракула – персонаж, который совершенно опустошен, он заключит один договор. В нашей истории, его обращает в вампира женщина, которую он впоследствии теряет. Он пройдет сквозь время, чтобы обрести ее вновь.
Мы попытались найти новый «почерк» - что-то среднее между французским способом представлять мюзиклы, как это делает в частности Люк Пламондон, и тем, как ставят мюзиклы англо-саксонцы. У нас больше песен, чем диалогов, но нет танцоров.
Из статьи Draculaentreenscène (Дракула выходит на сцену)
Что происходит с мифом о Дракуле на сцене?
То, что мы делаем – это не приторно-сладкая история. Дух спектакля и внешний декор позаимствованы из того мира, в котором существуют Энки Билал, Матрица и Мэрилин Мэнсон. У спектакля две основные темы: поиски утраченной любви и понятия добра и зла. Дракулу считают отрицательным персонажем, но на самом деле, он заставляет человека обратиться к самому себе, увидеть свою жестокость и, например, то, как он разрушает природу. Спектакль соединяет в себе театр, пение и средства мультимедиа. Постановка довольно камерная, и все в огромной степени зависит от певцов.
Из статьи Pelletier puts blood, sweat and tears into Dracula («Дракула» Пельтье: кровь, потислезы).
«Лично для меня, как для артиста, было очень важно подчеркнуть человечность Дракулы», - говорит он. «Я хотел, чтобы зрители поняли, что хотя этот герой и совершил несколько ужасных вещей, но это лишь потому, что он сильно страдал».
Готовясь к роли, Пельтье выполнял свое «домашнее задание». «Я прочитал роман Стокера, и много книг о вампиризме и культе Дракулы, а также исторические труды о Владе-Сажателе-на-кол (воителе, жившем в 15 веке, на котором предположительно и основана легенда о Дракуле)».
Плюс ко всему он посмотрел столько фильмов о вампирах, что их ему хватило бы для того, чтобы не спать до конца жизни.
«У меня есть некоторая слабость к фильму Мурно «Носферату» (1922)», - говорит он. «Еще мне нравится Бела Лугоси – он представил нам Дракулу как аристократа. Версия Копполы – это шедевр. Он воздает должное многим старым фильмам. И Гэри Олдман великолепен».
Пельтье знал, что его неизбежно будут сравнивать с прошлыми и будущими исполнителями роли Дракулы, поэтому очень хотел по-своему интерпретировать персонаж.
«Я спросил себя: «Какого Дракулу я хочу видеть?». Я исключил многие клише. Моей целью было ввести зрителей в замешательство, заставить их переосмыслить образ Дракулы, который у них был до этого».
Например, костюмы: вы не найдете развевающихся накидок с капюшоном или алых поясов в шкафу у Дракулы. «Мы знали, что не хотим, чтобы он был одет в черное», - говорит Пельтье. «Мы это видели уже столько раз. Вместо этого, мы одели его в коричневую кожу. Этот цвет напоминает о земле, он чувственный и звероподобный. Наш Дракула скорее похож на байкера, чем на графа».
Из статьи Dracula : bonsangnesauraitmentir («Дракула»: свежая кровь не соврет)
«Дракула» - мюзикл, в котором есть все, что необходимо постановкам этого жанра. Превосходные голоса, запоминающиеся мелодии, вечные темы (добро и зло), и великолепная сценография. Декорации включают в себя спроецированное видео и спецэффекты, создающие необходимую обстановку. Что касается костюмов, то они особенно удались. Спектакль совершенен в такой мере, что возникает ощущение, как будто ты смотришь фильм на DVD.
Необходимо дождаться второй части, чтобы этот механизм немного разошелся.
Исполнители приближаются к публике, а многочисленные соло в полной мере демонстрируют вокальные данные Брюно Пельтье и Сильвэна Коссетта. Из всего сказанного следует, что постановка больше напоминает рок-оперу с мощными ритмами и ревущими гитарами. И в таком музыкальном оформлении Дракула себя прекрасно чувствует.
Из статьи
DRACULA: Résurrection en France?
«Дракула»: ВоскрешениевоФранции?
«Дракула» приезжает во Францию в то время, когда рынок и так уже насыщен музыкальными спектаклями.
«Как в Квебеке, так и во Франции, мы заключаем рискованное пари. Тем более, что во Франции многие мюзиклы провалились по той лишь причине, что хотели тут же повторить успех «Нотр-Дам де Пари».
«Ставка пока не выиграна. Наши шансы 50/50. Мы здесь, мы делаем свою работу, а там посмотрим», - говорит Пельтье.
Вернувшись в Квебек, артист завершит свое турне с ГрозОркестром, и будет ждать новых предложений относительно «Дракулы». Если же их не будет, он вполне возможно начнет работу над новым мюзиклом.
Из статьи Autres Scènes. Dracula, Entre l’amour et la mort
Влад-кровавый кошмар Центральной Европы не мог представить, что его кровопролитная история породит целый ряд самых разных, непохожих один на другого, последователей. От самого устрашающего вампира Носферату до подвижного Тома Круза, вампиры седьмьго искусства особенно любят юных дев с изящной шеей и нежной кожей. Вампиры на экране путешествуют по беспокойным водам – от жалкого вампира из дурацкого фильма, через юмор Полански, к ужасу Карпентера. Но на сцене герой романа Брэма Стокера «Дракула» не нашел воплощения, страх перед театральными подмостками и набожными людьми?
Дракула – несчастный влюбленный
Влад Цепеш стал проклятым, вампиром, который питается кровью своих жертв. Его проклятье – жить без своей возлюбленной, прекрасной Эльмины, поиски которой он продолжает из века в век. Там, где вампиры, там и охотники на вампиров. В наши дни они по-прежнему пользуются бабушкиными средствами: осиновые колья, чеснок, распятие, но и не пренебрегают технологическими новинками и мульти-медиа. От Средних веков до 21 века, любовь – кредо персонажей этой музыкальной постановки. В отношении спектакля мы предпочитаем говорить о музыкальном театре, а не о мюзикле, так как это понятие в последние годы несколько дискредитировало себя обилием музыкальных постановок, сделанных легкомысленно и без профессионализма, и поэтому оно никак не подходит для определения «Дракулы».
От эпохи соборов до смертельного поцелуя
Брюно Пельтье не только певец, которого французская публика узнала благодаря «Нотр-Дам де Пари», где он играл Гренгуара, поэта, чья песня «Эпоха соборов» находилась на вершинах радио хит-парадов. У звезды из Квебека есть сольная карьера, за которой продолжают следить во Франции, и уже, наверное, самое время избавиться от этикеток. Да, ты можешь быть певцом, но одновременно ты можешь быть и актером, танцором! Брюно Пельтье – это кладезь талантов, композитор, рок-певец, участвовавший в «Легенде о Джимми» Люка Пламондона, затем в «Стармании», он выпускает сольные альбомы, дает концерты, появляется на телевидении, а сейчас он совершает долгожданное французской публикой возвращение вместе со спектаклем, появившимся благодаря его собственной задумке.
Брюно Пельтье – творец этого прекрасного проекта. Он приложил много усилий для того, чтобы спектакль появился. Он заключил контракт с Роже Табра, который написал тексты, с Симоном Леклерком, написавшим музыку на либретто Ришара Узуняна; певец попросил сделать из Дракулы образ трагического и романтического влюбленного. Сценография Григория Гладия одновременно и китчевая, и готичная. Певцы не статичны. Брюно работал с целой командой актеров-певцов, и этот факт меняет многое. Свет и спроецированные видео-изображения через века переносят зрителя в замок в Карпатах, где спит не Спящая Красавица, а князь с ледяным взглядом, поцелуи которого забыть нельзя, потому что эти поцелуи будут последними в вашей жизни.
Брюно Пельтье окружают 9 артистов с опытом работы на сцене. Все голоса великолепны: Андрэ Уоттрес, прекрасная Эльмина, Габриэль Детруамэзон, Люси с ангельским голосом, и Сильвэн Коссетт, замечательный исполнитель роли Джонатана, который стал для нас настоящим открытием, парадоксально звучит, когда говоришь об артисте, который поет по-французски и уже продал более 500 тысяч альбомов. Можно задаться вопросом о том, как мало распространены франкофонные песни! Чертовски прекрасные вампирессы внесли оживление в мужскую часть аудитории! Рассказчик в спектакле – человек-марионетка Гран-Люи, в исполнении Луи Гане, с его хриплым и глубоким голосом. Симбиоз актера и марионетки совершенен. Костюмы Жана Фили подчеркивают достоинства каждого из труппы, и придают особый шарм спектаклю, у которого уже и так есть своя собственная эстетика.
В спектакле все продумано до мелочей. Даже слишком, могут сказать некоторые вечно недовольные зрители. Но разве это «слишком», когда есть мелодичные и смелые аранжировки, когда есть труппа, в которой каждая роль рассматривается как главная, красивая музыка и запоминающиеся слова?
Брюно Пельтье, который очаровал нас в образе Гренгуара, возвращается с амбициозным проектом. Он может быть доволен, поскольку спектакль, имевший очень большой успех в Квебеке, определенно удался. Его вокальная техника, зрелая, совершающая переходы в тональности от невероятной нежности к невероятной мощи, придает каждой песне, которую он исполняет, незабываемый рельеф. Мы знаем его как певца, но здесь он проявляет себя как отличный актер с харизматичной манерой игры.
Этот «Дракула» - настоящий правитель. В ожидании спектаклей в Париже, которые не проходят там потому что продюсеры не догадаются взять этот черный бриллиант, поезд может доставить вас в самый соблазнительный замок вампиров, вас с улыбкой встретят в Ля Мэзон де ля Данс в Лионе, где происходит немало интересного.
Из статьи Draculaacclamé à Lyon(Шумный успех «Дракулы» в Лионе)
В 45 лет Брюно Пельтье стал относительно умиротворенным, даже если это не то слово, которое он сам использует. За три часа до того, как подняться на сцену Мэзон де ля Данс, он удаляется в свою комнату, чтобы заняться йогой.
«Мне нужно освободить голову ото всех мыслей, прежде чем войти в образ Дракулы». Предстоит еще полтора часа макияжа, мрачный персонаж, музыкальная драма, вдохновленная знаменитым героем, представляет собой огромный механизм. Тем больше причин, чтобы собраться с силами перед настоящим физическим и вокальным испытанием.
Однако, дело тут не только в технике расслабления. Брюно Пельтье стал философом: он не раздувается от удовольствия, когда дела идут хорошо, и смиряется, когда не все в порядке. Это об истории его отношений с Францией: независимо от «Эпохи соборов» («в которой меня хотели закрыть навеки»), у него был большой успех, но он никогда бы не сделал такой громкой карьеры, как у Гару или Патрика Фьори.
«Я не испытываю сожалений, никакой горечи, - говорит он сегодня. Я заполнял такие залы, как Олимпия, Батаклан, Сигаль, даже если за этим никогда не следовало увеличение продаж дисков. Меня хотели видеть только в узком лирическом амплуа, а я отказался, потому что мне хотелось остаться свободным менять стиль. Возможно, я должен бы был провести здесь больше времени, чтобы укрепить свое положение, но для этого мне бы пришлось заниматься тем, чем я не хотел: я ни о чем не сожалею, потому что в Квебеке у меня невероятная жизнь, у меня прекрасная карьера и я сохранил свою свободу».
С постановкой «Дракулы» в Лионе примерно такая же ситуация: есть как хорошие моменты, так и не очень. «Мы чрезвычайно рады, что мы здесь, - объясняет Брюно Пельтье. Но в то же самое время, я говорю себе, что было бы досадно, если здесь же все и закончится».
«Звукозаписывающий дом, который должен был запустить одну композицию в радиоэфирах, обманул нас, - говорит директор Ги Даме, - за 10 дней спектакль посмотрели 8 тысяч зрителей, и это замечательно. Популярность Брюно Пельтье сыграла в этом не последнюю роль».
Во вторник вечером, во всяком случае, в зале было 800 зрителей, которые долго аплодировали певцам из Квебека (из оригинального состава отсутствовал только Даниэль Буше). Хвалебных статей, которые появились в лионской прессе, достаточно, чтобы составить большое досье.
Маленькое облако на голубом небе: поначалу предполагалось, что после Лиона, спектакль покажут в Париже. «Дело было улажено, - объясняет Брюно Пельтье, - но один из элементов механизма подвел нас на последнем вираже (речь идет о звукозаписывающем доме – прим.ред.).
Поэтому продюсер из Парижа решил оставить эту затею. Для нас это все изменило, поскольку перевозка в Европу декораций и команды из 30 человек - очень дорогое мероприятие только лишь для 10 спектаклей». И здесь речь идет не только о финансах. Успех постановки в Париже – это лучшая реклама для того, чтобы состоялось настоящее турне по Европе. Сейчас же единственной рекламой станет зал Мэзон де ля Данс, что меняет суть вопроса, потому что во Франции практически все решается в Париже. Достижением стало уже в то, что статьи о «Дракуле» появилась в LeParisien и LePoint.
«Я знаком с французской системой, - говорит Пельтье, - и я осознаю всю сложность проблемы. Но я говорю себе, что даже если спектакль пройдет только в Лионе, иностранные продюсеры также могут заинтересоваться проектом».
ReBelle- Возраст : 39
Re: Lyon, Dracula
Спасибо!!!! Конечно интересно!!! Тут живут одни маньяки, им все интересно где написано о Брюно!!! :joker:
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